Le film nous met directement dans l'ambiance avec une petite intro constituée de quelques phrases nous informant que, chaque année, des personnes disparaissent mystérieusement et ne donnent plus jamais signe de vie.
Bon, ça commence pas mal, on sent qu'on va avoir droit à un sous-The Texas Chainsaw Massacre ou un sous-The Hill Have Eyes, classique quoi.
Sauf que nan, c'est juste tout pourri.
Gnaw met en scène un groupe d'ados àlakon tout miteux campé par des acteurs qui ont l'air de s'en foutre et, en plus, semblent ne pas pouvoir se saquer entre eux. Ces non-amis, donc, se retrouvent traqués par un boogeyman cannibale gaulé comme une endive et qu'on aperçoit dès le début du film.
Zéro suspense, donc, et le réalisateur a le bon goût se camoufler ses scènes un poil gorasses -à ce stade, le seul truc qui pourrait sauver un tant soit peu le film - derrière des écrans noirs s'éternisant durant de loonngguueess secondes.
Bref, c'est super nul en plus d'être super convenu d'un bout à l'autre.
Aucun intérêt.