Le chalumeau le plus fat du monde.
Godzilla. Cette figure cinématographique légendaire. Figure titanesque mais qui fut tant de fois tournée en ridicule.
Après un remake ridicule perpétré par le sieur Roland "allez, c'est marrant de faire péter la planète à chaque film" Emmerich, Garreth Edwards nous livre ici une relecture bien inégale mais OH COMBIEN agréable.
"ATTENTION : ce que vous allez lire est fichtrement subjectif. Et possibles spoilers aussi"
Vous avez vu Pacific Rim? Oubliez Pacific Rim. Oubliez les personnages oubliables. Oubliez les jolis combats mais "en fait on s'en fout parce que de toute façon, les gentils, c'est les meilleurs". Ici, les monstres sont impressionnants, vus du point du vue du minuscule humain que nous sommes, leur gigantisme peut donner le vertige. Si vous êtes une petite nature.
Les humains sont intéressants car ils sont réellement impuissants. Ils attaquent, se plantent, essaient de rattraper leur plantage et finissent par compter les morts. Seul le personnage principal a quelques fulgurances héroïques mais qui restent à portée d'un simple humain. Pas de stand alone, arme au poing les yeux dans les yeux avec le stremon démoniaque (détecteur de mauvaise foi activé : enfin si, un). Les titans se la mettent entre-eux et les cochons seront bien gardés.
La réflexion sur la nature, les méchants humains toussa toussa, est au final très anecdotique, plus présente ici pour donner une explication rapide et un peu trop facile sur pourquoi le gros lézard tape sur les gros insectes.
Tout allait plutôt bien, je me marrais. Godzilla a craché du feu. Et là, fin du film. "LE DIEU DES MONSTRES SAUVE NOTRE VILLE". Denver se lève, retourne à l'eau tel le super héros qu'il aurait voulu être.
Bordel. Cette fin m'a tué. Pourquoi donc finir sur une happy end aussi bâclée et niaise. Sans la fin, je pense que je me serais fait tatouer le scénario du film sur les miches.
Longueurs, facilités scénaristiques, fin pourrie caca. Mais combats qui claquent et Lézard qui pète le feu. On manquait peut être d'une chose, de second degré. Il nous reste un gros film de monstres, bien fait dans son ensemble et qui fait tout a fait son office en tant que divertissement à écailles.
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