Quand le cousin nippon de King Kong renaît de ses cendres, le spectacle est à la mesure des forces engagées : géant ! Non seulement les effets du gros lézard relancé par Roland Emmerich («Independence Day») sont ébouriffants, mais au-delà des clichés, les scénaristes manient fort bien l'ironie.


Clin D'œil :
On l'a tous déjà vu, à la télé ou bien encore au cinéma, mais pour beaucoup ses origines sont méconnues... Depuis longtemps, Godzilla passionne les geeks du monde entier depuis des générations. Des générations, oui, car le lézard géant a été adapté pour la première fois sur grand écran en 1954. Depuis cette date, ce sont une trentaine de films autour du monstre qui ont vu le jour. Et si pour vous le monstre géant est américain, détrompez-vous.


C'est de l'imaginaire d'un Japonais qu'il est né, Tomoyuki Tanaka. D'ailleurs, son petit nom nippon est Gojira (combinaison de "gorira" signifiant gorille et de "kujira" signifiant baleine). Son créateur s'est inspiré du Japon post-apocalyptique de la Seconde Guerre mondiale pour créer sa bête. D'après les légendes, le lézard serait en réalité un dinosaure préhistorique réveillé suite à une explosion de la bombe nucléaire près des côtes japonaises. Voilà donc les raisons de sa couleur verdâtre et de son souffle atomique brûlant.


Et si en 60 ans de règne, il a tantôt exterminé la race humaine ou tantôt combattu à ses côtés, Godzilla n'arrête pas de passionner les amateurs de films de monstres. Avec King Kong, le bonhomme Chamallow S.O.S. Fantômes, le Kraken de Pirates des Caraïbes : le secret du coffre maudit et l'indominus Rex de Jurassic World, il est dans le top 5 des plus grosses créatures du SeptièmeArt.


Hank Azaria, alias Victor "Animal", n'est autre que le comédien qui prête sa voix dans la version américaine des "Simpson", à Moe, au Chef Wiggum ou encore à Carl et au vendeur de BD. "Godzilla", dans lequel il donne la réplique à Jean Reno et Matthew Broderick, n'a pas séduit tous les critiques. Le film a d'ailleurs été nommé aux Razzie Awards (l'équivalent en pire des Oscars) à plusieurs reprises, notamment dans les catégories pire film, plus mauvais scénario et pire réalisateur. Il est reparti avec les prix de plus mauvais second rôle attribué à Maria Pitillo et de plus mauvais remake.

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le 24 févr. 2020

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Blockhead

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