Green Lantern : Les Chevaliers de l'émeraude par browncoat84
Onzième DC Animated Movie, Green Lantern : Emerald Knights était attendu au tournant après le ratage All-Star Superman. Le long métrage n'est pas une suite à proprement parlé de Green Lantern : First Flight mais une anthologie d'histoires relatives au corps des Green Lanterns avec en fil rouge l'affrontement entre le Corps et le tyran Krona, qui tente de revenir dans notre univers à travers le soleil d'Oa.
Green Lantern : Emerald Knights s'adresse aussi bien aux connaisseurs du comics qu'aux nouveaux venus, qui aimeraient en savoir davantage sur l'univers et ses personnages. Si la première histoire nous permet de faire connaissance avec Avra, le premier Lantern, les suivantes se tournent vers des membres plus connus du corps comme Kilowog, Laira, Mogo ou le défunt et prédécesseur de Hal Jordan : Abin Sur.
DC a sorti l'artillerie lourde en faisant appel aux scénaristes des comics Green Lantern pour les scénarios : Peter Tomasi, Dave Gibbons (plus connu pour être le dessinateur de Watchmen) et Geoff Johns. Si la majorité des histoires sont originales, celles consacrées à Mogo et Abin Sur sont adaptées de comics d'Alan Moore (qui refuse toujours que son nom apparaisse quand on adapte ses histoires).
Constante chez DC, l'animation est encore une fois dans la moyenne haute, avec une mention pour les combats au corps à corps dans le segment consacré à Laira. Autre constante, la qualité des doublages : le chouchou des geeks Nathan Fillion (Firefly) incarne le Green Lantern terrien Hal Jordan, Elisabeth Moss (Mad Men) prête sa voix à la jeune recrue Arisia et Jason Isaacs (Harry Potter) double Sinestro.
Cent coudées au dessus du film Green Lantern sorti pratiquement en même temps, Green Lantern : Emerald Knights est très réussi et s'adresse aussi bien aux fans qu'aux nouveaux venus. L'apport de scénaristes ayant officié sur les comics est prépondérante dans cet équilibre. On peut même se demander pourquoi on ne confie jamais les projets d'adaptations cinématographiques à ces mêmes auteurs, vus leur talent et leur maîtrise cet l'univers.