Après le succès d’un film il se trouve toujours des petits malins pour s'engouffrer dans la brèche ouverte. Celui qui a tracé la voie se nomme Steven Speilberg avec son film les dents de la mer. Oui ici nous sommes en présence d'un ours, mais il n'empêche que Grizzli est calqué sur ce modèle sorti un an plus tôt. Les scénaristes ne se sont vraiment pas cassés pour écrire le script, ils ont simplement reprit les grandes lignes de l'histoire des dents de la mer, pour faire se passer l'action non pas dans l'eau mais sur terre et remplacer le requin par un grizzli. Hormis ça, tout est quasi identique, le lieu est un endroit très touristique, le chef des rangers est le seul à prendre ce problème au sérieux, la bête et surdimensionné puisque l'ours fait 4 mètres, même la musique lorsque la bête apparait a de grosses similitudes avec celle du film de Speilberg quoique ce ne sont pas les seuls le JT de tf1 aussi a allégrement pompé la musique angoissante des dents de la mer.
Grizzli a beau s’inspirer d'un film qui a fonctionné en n'en reprenant la recette, grizzli est loin de posséder l'efficacité de son modelè. Grizzli est cheap au possible, la plupart du temps les attaques de l'ours se résument à voir la patte de l'animal déchiqueter sa victime, oui c'est souvent des femmes. Il n'y a pas de hasard dans le choix des victimes, ben oui ça permet de voir des filles en petites tenues, d'ailleurs la pire des attaques se produit lorsque les rangers sont sur les traces de l'ours. Un couple de rangers constitué d'un homme et d'une femme explore la forêt, la femme dit que l'ours n'est pas ici, l'homme lui dit de rester là se reposer lui va voir un peu plus loin. Que fait la femme à ce moment? Se trouvant à coté d'une cascade elle se déshabille pour piquer une petite tête, une attitude totalement normal quand on cherche un ours tueur d'homme, ça l'est d'autant plus quand on est ranger. Et comment l'ours arrive dans le dos de la ranger, lui qui l'instant d'avant la surplombait. Les raccords sont loin d’être bons à cet instant, la cascade que l'on voit quand elle traverse n'est celle sous laquelle la femme se fait dévorer.
Les attaques sont en caméra subjective, oui comme dans le film de Spielberg(ah oui c'est bien pompé c'est certain), seulement quand on se trouve à la place de l'ours on entend aussi ses grognements qui sont loin d’être discret, il fait même un vrai boucan qu'aucunes des victimes n'entends. L'ours arrive par derrière, mais bon avec un tel bruit difficile de ne pas se rendre compte de sa présence, il ne choisi peut être que des sourds? Ces attaques ne voient pas l'ours avec la victime, quand on voit les deux c'est la patte de l'ours dans laquelle un acteur a glissé son bras et ça se voit à des kilomètres. C'est risible, mais tout le film est risible, il ne fait jamais peur, la première fois ou le réalisateur veut nous faire croire à une attaque est totalement raté, il faut dire aussi que les deux filles devant la caméra n'ont rien d'actrices. Les dialogues sont hautement ridicules et le jeu des acteurs est surjoué, on voit bien que se sont les indications de jeu du réalisateur qui en fait faire trop. Voir Richard Jaeckel traqué les animaux de la foret avec une peau de bête sur la tête m'a bien amusé, d'ailleurs il gueule quand il reçoit un appel radio alors qu'il est sur le traces d'un groupe de daims depuis 2 semaines. Le final est aussi le même que dans les dents de la mer en plus débile, l’explosion de l'ours c'est quelque chose, pas d’impressionnant mais de ridicule, il se fait exploser au lance roquette toujours de façon cheap ça va de soit. Si on ne prend pas ça au premier degré on peut trouver ça amusant, c'est mon cas, pour ce qui est de l'angoisse il n'y en a pas la moindre trace.