Body parts.
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Rien ne sera épargné à l'héroïne principale (qui est aussi la femme du réalisateur au passage...petit veinard!) et tout spectateur doué d'empathie souffrira de ses choix toujours plus stupides, voudra lui crier de ne pas suivre les mentors qu'elle se choisit, on rêve qu'elle se libère enfin, mais autrement...cette empathie ressentie l'est probablement aussi car l'actrice est vraiment sublime, qu'elle soit une femme enfant soumise ou une perverse à la lubricité assumée, elle crève tout simplement l'écran par son talent et sa plastique!
Le film est très sombre et violent, mais magnifiquement réalisé par Sion Sono dont le talent d'esthète empêche cette œuvre de tomber dans le trash et le sordide, tout du moins graphiquement car le propos lui l'est! Qu'il semble difficile d'être une femme libérée dans le Japon actuel...
Quelques défauts ( les personnages masculins sont caricaturaux et grotesques, certaines scènes trainent en longueur...) mais assurément un film à voir, ne serait-ce que pour la succulente Megumi Kagurazaka.
Créée
le 3 nov. 2016
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