Attention aux fautes... désolé, mais y en a partout...
Première expérience avec Sono Sion (mon pénis à choisi à ma place, je précise), même si je savais qu'il avait un univers particulier. Et après ce premier film, je peux considérer que j'aime ce que j'ai vu de son univers. Glauque, malsain, poisseux, bizarre, Château, oniriquement cauchemardesque ou cauchemardesquement onirique (de toute façon, les deux ne se disent pas), lynchien (bien mes références en carton pâte ?), bref, tant de mots pour décrire ce film et cet aperçu de la tête de ce bonhomme visiblement psychopathe ou au moins atteint d'une sérieuse pathologie mentale.
Le film explore en profondeur (ha ha) la sexualité, les besoins sexuels et primitifs tels les animaux que nous sommes, de l'homme. Le film raconte l'histoire d'une femme qui un jour libère ses pulsions et ses désirs sexuels, le tout entrecoupé d'une enquête sur un meurtre particulièrement macabre. Je le précise ici, j'ai vu la version courte, et non la version normale, d'après ce que j'ai lu, la version normale est bien plus éparpillé (mais pas bordélique, nuance), et ce concentre bien plus sur l'enquête. Parce que franchement le montage (faut dire que dans ce film ça monte) écourté est pas mal radin sur l'enquête... Limite t'as l'impression que le réal à oubliais qu'il y avait les scènes de l'enquête à filmer, et qu'en express, il s'est dépêché de foutre les scènes qu'il avait déjà tourné, en tout cas c'est ce que j'ai ressenti.
D'ailleurs, petit aparté, je suis vraiment déçu de l'histoire du film, le début est énorme (et pas que le début, quoique c'est pas un porno, du coup on voit pas la longueur, et vous savez ce qu'on dit sur les asiatiques à ce niveau-là, mais n'allez pas dire que je suis discriminatoire, ou quoique ce soit, je ne fais que répéter ce que j'ai entendu), ça commence par l'enquête, la disposition des corps est jouissif pour ceux qui aiment les histoires avec des meurtres ou des psychopathes inventifs (c'est mon cas), mais finalement on apprend à la fin toute l'histoire, et on se rend bien compte qu'on s'est bien fait entubé (là c'est trop facile...) parce que
(ATTENTION SPOILERS !)
Perso je croyais qu'il y allait y avoir un putain de détraqué tueurs en série, alors imaginez moi apprenant que c'est la vieil qui et le c?ur de toute cette histoire...
(FIN DES SPOILERS !)
Mais bref, c'est qu'un détail, et je vais pas en faire tout un fromage, là c'est juste un caprice du spectateur connard que je suis.
Le film est surtout intéressant pour son approche de l'homme et de la femme et de ses besoins compulsif vis-à-vis du sexe et de la sexualité. Le film expose clairement le sentiment de sexualité qu'à l'Homme, et que le réprimait ne servirais qu'à "augmenter" cet appétit sexuel. Je pourrais me toucher la nouille sur le comment du pourquoi de ceci, mais je n'ai sans doute pas les références nécessaire pour pouvoir tout bien expliqué (je pourrais bien sortir le nom de Freud pour faire un argument d'autorité en dernier recoure, mais à quoi bon), ni le temps, et encore moins l'envie.
Le film est comme je l'ai dit plus haut onirique et cauchemardesque, en tout cas c'est ce que j'ai ressenti. Les plans rarement stables sont une possible explication, donnant l'impression d'un certain malaise, les couleurs, ce mélange de couleur est aussi une explication. Un autre point essentiel est le parallèle entre les plans de l'enquête, et ceux de l'histoire de l'épouse. Et cette différence, cette cassure, ne nous donne aucunement le choix, si l'enquête se veut réel, l'autre partie se veut bien plus rêvé. Le montage entre les deux histoire est aussi important, car le parallèle écoule de ce montage (voilà pourquoi je suppose que la version normale est bien meilleur dans les objectif que le film cherche à atteindre (d'après moi, attention)).
Pour conclure, le réal arrive à mettre en place ce qu'il veut, et ça marche (en tout cas sur moi). Je regretterais cependant le fait que j'ai senti passé les 2 heures, alors que le film ne fait que 1h52, le film aurait-il certaines longueurs ?, à méditer...