Sion Sono nous sert un film percutant, viscéral.

Ce qui est bien avec ce réalisateur, une qualité qui peut se transformer en un défaut, c'est qu'il ne se met aucune barrière, aucune limite, qu'il nous propose sans filtre sa vision personnelle de son idée, de son œuvre.

Dans celui-ci, le film commence sous les traits d'un thriller policier classique mais qui laisse vite place à un film qui pointe du doigt des sujets tabous ou complexes de la société japonaise au niveau des mœurs, de la sexualité débridée des femmes japonaises.

Ou comment suivre rapidement la chute d'une femme au foyer classique vers la dépendance sexuelle qu'elle découvre et mord à pleine dent.

Un film qui peut être perçu comme du voyeurisme et de la perversion mais comme à chaque fois, un message fort est mis en avant, un message qui nous remet en question sur certains aspects de la société sans être propre et exclusive à la vie nippone.

Une œuvre majeure qui joue sur les sentiments, la confiance, la naïveté en montrant jusqu'où peut aller une personne à l’origine banale pour s'épanouir et se libérer.

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le 6 févr. 2014

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Ninjeur

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