Une réelle et nouvelle définition du dark web ?

Vu la gueule de l'affiche, c'est sûr qu'il ne fallait pas s'attendre à quelque chose de vraiment phénoménal, si c'est bel et bien le mot que je devrais employer. Guns Akimbo est un projet cinématographique qui n'apporte quasiment rien de nouveau dans le thème abordé, il ne fait que dévoiler un concept bien délirant d'un jeu virtuel et particulièrement celui de l'addiction désastreuse des jeunes par le Dark Web. On compte déjà pas mal de films traitant plus ou moins le même genre de sujet comme Nerve ou Ultime Game, cette production ne fait que reprendre bêtement le même schéma narratif que celui des films cités, sans la moindre innovation, ni même la moindre logique.

On part sur une soupe visuelle qui n'a aucune saveur, voire même assez fade. D'habitude, je trouve toujours des anecdotes ou des informations pertinentes sur le web pour juger un film et bizarrement...Je n'ai rien trouvé pour cette production. Dois-je donc en conclure que le film part sur rien du tout ? C'est fort probable et vu les premières images du film, c'est sûr que le réalisateur voulait juste nous balancer un festival de fusillades hardcore et trash. C'est peut-être pour cette raison qu'il a engagé un Daniel Radcliffe dans le rôle principal, pour juste nous montrer ce qu'un Harry Potter serait capable de faire avec deux flingues au lieu d'une baguette magique.

J'ai envie dire que son interprétation n'a rien de remarquable, il campe juste et parfaitement le looser qui s'imbibe de bières devant son PC et qui insulte minablement des internautes chaque soir. L'image de son personnage est bien représentée, que ce soit dans sa tenue vestimentaire, dans son boulot et dans le décor de son appartement. Je pense sincèrement que ce dernier est le seul intérêt de cette production banale, surtout à partir du moment où celui-ci rentre à contrecœur dans le feu de l'action, sans la moindre compétence au combat.

Là oui, c'est un pur défouloir qui nous promet quelques belles surprises, notamment avec son interaction intempestive avec la dénommée Nix, interprétée par une Samara Weaving époustouflante. Celle-ci développe une image solide de la bad girl qui s'éclate comme un rien. Elle est tout le contraire du personnage principal, elle sait se battre, inflige des coups impardonnables à ses adversaires et est toujours armée d'engins à gros calibre. C'est une progression intéressante et très curieuse, c'est même la base d'un film qui nous met plein les mirettes avec des scènes d'action bien barges et convaincantes, à l'esprit exact d'un jeu vidéo destiné seulement aux majeurs.

Malgré quelques maladresses dans la mise en scène, on peut facilement et agréablement mater cette production lors d'un samedi soir, entre potes, avec des bières dans la main. Une caméra virevoltant, un enchaînement de scènes effrénées, des séquences qui balancent bien la purée, de la tuerie mortelle et du défonçage de gueules inconcevables, on est juste en face d'un cocktail extrêmement punchy et sanglant qui peut nous divertir à coup sûr pendant le visionnage. 5/10

• Ouah ! Là, tu es rentré dans la catégorie des retardés !


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