"ya du cul ya de la bite prout" JDG
Tout en faisant abstraction de ma non passion pour Benzaie, les Hard Corner restent des chroniques vidéoludiques assez sympas (préférence pour la cassette SNES). Si je pouvais faire une critique c'est l'humour pipi caca bite trop important. Mais globalement j'apprécie de les regarder. Alors un film un peu plus long sur le sujet, pourquoi pas? Sachant que Kickassia, de Doug Walker, était assez cool....
Au final je suis mitigé....
Dans les bons côtés, le travail fait derrière est assez gigantesque. Monter une heure de film n'est pas aussi simple que 5 min, et on ne se retrouve pas devant un "film de vacances avec son miteux". Le parcours initiatique de Benzaie dans sa compréhension de sa passion et l'ouverture du hard corner est assez classique, mais on suit l'évolution du mec dominé par son patron et sa copine avec une petite sympathie. Les seconds rôles occupés par des youtubeurs (Bob Lennon, Antoine Daniel) sont un peu caricaturaux mais ont l'air de s'éclater dans leurs rôles. Une parodie de He Man est également présente avec une animation franchement réussie.
Par contre un certain nombre de choses m'ont laissé perplexe. Si on met de côté le montage avec des faux raccords (c'est un premier film), il y a une surdose de l'humour dégueulasse avec la caution vomit et crottes de nez. Ouais d'accord faut plaire aux fans "hardcore", mais ce qui peut passer en 5 minutes ne vas pas ici, le long métrage aurait été sympa avec un peu plus d'humour fin. Aussi, avec mon respect pour l'actrice, le jeu de la copine de Benzaie dans ce film est tout bonnement catastrophique. Elle surjoue, varie l'intonation de ses phrases, j'avoue avoir eu envie de passer ses passages. Même pour un truc gros délire ça ne passe pas. Enfin, là où le Nostalgia Critic/Doug Walker a vraiment un talent de jeu et de comédie, Benzaie n'arrive pas trop à quitter son côté gros bourrin à la voix de barroudeur. Oui c'est le personnage, mais pour un film qui veut traverser plusieurs phases du personnage, bonnes comme mauvaises, ça ne marche pas tout le temps.
Voilà, ni passionnant ni mauvais.