Un drame qui dès sa sortie à du paraître sortit tout droit d'un autre temps ! Une jeune femme new yorkaise travaillant à Wall Street est mystérieusement enlevée pour se réveiller plus tard dans un harem en Afrique du nord; ce pitch est à priori sulfureux et même risqué et finalement pas assumé dans la seconde partie du film ! Le récit rapidement aligne les clichés, les détails d'un goût douteux cela manque de finesse et de recul jusqu'à par moments en devenir raciste et misogyne. Pas assumé car en cours de route, les auteurs bottent en touche en nous apprenant qu'il ne s'agit pas d'un vrai harem dans lequel est enfermée l'héroïne (alors pourquoi ce rapt peut-on se demander ? Il s'agit d'un prince éduqué et riche, il suffisait peut-être d'aller l'aborder cette jeune femme au lieu de commettre ce crime !), le ton devient alors consensuel et affreusement sentimental puis même en acceptant que le personnage principal tombe amoureuse de son geôlier, cette image de la Femme soumise se résignant à son sort est datée, de mauvais goût. La réalisation, l'image jouent sur le romantisme visuel orientaliste avec tout le champ pictural lié a cette esthétique, les bains, les persiennes, le désert, les paons et singes et l'eunuque.