S'émanciper des travaux de Columbus: un pari risqué mais nécessaire


« Harry Potter et le prisonnier d’azkaban a marqué un tournant
importent dans la saga Harry Potter » (David Heyman)



Avant, qu’il est eu un changement de réalisateur pour l’adaptation du troisième roman des aventures d’Harry Potter pars l’écrivaine J.K Rowling. Le scénario des deux premiers opus de la saga (Harry Potter à l’école des sorciers (2001) et Harry Potter et la chambre des secrets (2002) était entre les mains du scénariste américain Chris Colombus. Il était donc légitime, que ce dernier poursuive la réalisation du reste de la saga. Cependant, il fut contraint de céder ça place à un autre réalisateur. Car non seulement, le fait d’avoir enchaîné sur deux films sans pause et épuisant ; de plus, il était loin de sa famille qui l’attendait au Etat-Unis. Pour souligner ces propos, je m’appuie sur une déclaration de Colombus en personne :



« Le planning était épuisant. Il était impossible de faire ce
troisième film sans prendre de congés. Mai, le temps était compté, et j’ai donc dû décliner. »



Cette vérité fait plaisir a constater. Car franchement, qu’aurais étais cet opus avec un réalisateur au bout du rouleau ? Cependant, je tiens à souligné le fait, qu’il ne soit pas véritablement parti. Puisque, qu’il resta sur le projet en tant que producteur.


Il faut savoir qu’avant la relève en tant que scénariste soit confié au Mexicain Alfonso Cuaron; il y avait un autre réalisateur qui était en liste en la personne de Guillermo del toro. Mais J.K Rowling porta sont choix sur Cuaron. D’ailleurs, pour la petite anecdote ; Cuaron n’était pas certain d’accepter le projet, car il n’avait pas beaucoup de connaissance sur Harry Potter. Mais c’est sont amis Guillermo del Toro qui lui recommanda de lire les trois premiers volumes. Ceci fait, Cuaron accepta avec enthousiasme la proposition. ( Cette anecdote, je l’ai trouvé dans la réédition du livre « Harry Potter: La Magie des films »)
Une fois le contrat signé, ce jeune de 41 ans (au moment du tournage du film) qui a beaucoup travaillé comme directeur de la photographie, c’est retrouver devant un défis de taille. Car, Harry Potter et le prisonnier d’azkabant est un film de transition entre l’enfance et l’adolescence. Le tout, nuancé pars la thématique de la peur.


C’est qu’ainsi à travers cette optique de s’émanciper d’une simple mise en scène des éléments des films auxquels semblé tenir Colombus. Le film selon Cuaron est beaucoup plus mature. Car en effet, les jeunes protagonistes s’aventurent dans l’adolescence. Des aspects que l’on ressent à travers le style vestimentaire qui est plus décontracté donc moins protocolaire. Mais cela ne s’arrête pas là. Car le rapport et leurs visions de la vie est en plain questionnement. Cela est particulièrement palpable avec Harry qui est à la recherche de son passé. Mais surtout une base parentale qui n’a pas connu. Au sein de cet opus ; il se l’imaginerait inconscient au côté de Remus Lupin pendant un temps puis avec sont paris Sirius Black. Nous y voyons donc encore une fois une rupture avec les films de Colombes. Dans le premier film, il était en plain questionnement sur le nouveau monde qui s’ouvrer à lui. Tendis que dans le deuxième film, c’étais ça place en tant qu’élève à part entière de Gryffondor et plus globalement sa place dans le monde magique.


Bien avant de m’intéresser au facteur psychologique que dégage ce film. Je me souviens qu’en 2004, du haut de mes neufs ans. J’étais plus intriguée pars la noirceur qui commencer à transparaître dans l’atmosphère. Que cela soit avec la présence du chien noir (je l’es détestes !) Présent au début du film. Ou d’un nouvel ennemi extérieur à poudlard; Siruis Black le dangereux criminel qui s’est échappé d’azkaban. Un tout parfaitement éparpillé tout au long de l’œuvre. Qui m’as procuré frissons et fait rêvé pendant toute la séance.


Néanmoins, même si nous sommes beaucoup à considéré cet opus comme étant l’annonciateur d’un avenir plus sombre pour l’univers magique d’Harry Potter. Il ne faudrait pas oublier que l’émerveillement est toujours présent. Mais simplement moins présent. Franchement qui ne ce n'est pas imaginer d’être à la place d’harry sur le dos de Buck. Où une balade à pré-au-lard et visité ces boutiques aux allures de maisonnette écossaise. Mention spéciale aux effets spéciaux qui nous font ressentir avec une grande franchise, le partie pris de cet opus. Mais que serait le Prisonnier d’Azkaban sans les jeunes acteurs ? Ces derniers joue avec brio tout en continuant à grandir au fur à mesure que les années scolaires passent, comme la génération qui à grandi en même temps que les trois personnages principaux.


Avant de conclure, il me semble pertinent d’opposer les œuvres de Colombus et Cuaron. Puisque à bien des égards, personnellement, je considère que « le prisonnier d’azkaban » n’est pas qu’une simple suite. Car en effet, il existe une indéniable différence entre les trois premiers opus. Comme si, on pouvait y voir une sorte de versus entre Colombes et Cuaron. Car pendant que le premier réalisateur « s'acharne "sur la facette merveilleux. Le second réalisateur va droit au but.


A travers « l’école des sorciers » et « la chambre des secrets »; il était pour la plus grosse partie du temps, question de féerie. Car en effet, les deux intrigues étaient uniquement centré sur l’école de sorcellerie Poudlard. Qu’il soit question d’une quête sur une pierre qui à le pouvoir de rendre immortel (pierre philosophale) ou de résoudre une enquête vieille de plus de deux millénaire. Les menaces étaient dans l’enceinte de l’école. Puis faut pas oublié, que le tout étais saupoudré entre l’éternelle querelle qui oppose les maisons Gryffondor et Serpentard. Du coup, cet effet d’assimilation de masse nous enfermer dans une sorte de huit clos. Car la volonté de ne pas être qu’un simple étudiant, mais plutôt appartenir à une grande famille avec ces avantages et inconvénient étais palpable. Voir étouffant à certains moments…
Celons-le ressentie du spectateur, la faute revient soit au réalisateur Chris Columbus où soit à une trop grande «introduction » qui s’étale sur deux films. Si l’on prend le cas du réalisateur des deux premiers films d’Harry Potter. Ce dernier est une sorte de « Peter Pan »; puisque à travers ces œuvres cinématographiques ; nous constatons qu’il reste un éternel enfant. En prenant comme exemple le mondialement et cultisme « Maman, j’ai raté l’avion ! » (1990) Ainsi que ces quatre autres suites. Il est indéniable de constater que la patte du merveilleux est toujours au rendez-vous.
Mais pour le coup, je trouve que lui reprocher cet aspect jugé trop présent du merveilleux est une erreur. Car l’introduction dans un univers ou la magie est dominante ; signifiait abreuver les spectateurs de féerie. Car après-tout, la saga Harry Potter, n’est pas uniquement destinée à l’enfant. Du coup, il étais nécessaire « d’aidé » le spectateur qui à dépasser le stade de l’enfance à réapprendre à croire au merveilleux.


Cependant, faut bien avouer qu’utiliser la féerie comme point d’ancrage à l’égard d’une suite direct du premier opus. Etait une erreur. Enfin, disons une erreur nuancée, car il se contente de suivre l’histoire du roman. Et ce même si ce dernier aussi, met en place les contours de l’univers sans vraiment plonger dans toute ça complexité. Donc, ce n'est pas forcement un reproche négatif … Car, l’approfondissement commencera véritablement à travers le prisonnier d’azkaban. Mais commencera à prendre une véritable ampleur avec le quatrième tome. Bref, vous l’aurais compris, l’adaptation des deux premiers romans d’harry Potter n’est pas une longue introduction. Simplement deux films d’un même réalisateur qui n’a pas pris de risque ainsi qu’une indéniable mise en scène qui reste identique.


Bref, vous l'aurez compris, Harry Potter et le prisonnier d'azkaban est un film magistral est passionnant qui pars de-là l'émancipation des travaux du précédant réalisateur et du public cible (les potterheads) mérite d'être vue et revue. Bien avouons que c'est Le film de la saga qui est le transcendant pars ça réalisation.

Ice-Cook
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le 6 janv. 2020

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