Vers l'adolescence
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La soirée s'annonçait bien, un cinéma en bonne compagnie, tout cela était donc censé se passer merveilleusement bien. Manque de bol mais surtout une organisation dépourvue de rigueur et voilà qu'à quelques personnes près, on a pas de place pour Ghost Story.
Alors on erre dans les rues en se demandant si il est encore possible de sauver la soirée, c'est donc un mk2 qui propose ce plan improbable, Heartsone, un été islandais, un film dont nous n'avions pas entendu parlé et dont le ciel rose teinte instagram philosophique aurait pu nous dégouter. N'écoutant que notre chance et la tentation de merveilleux paysages islandais on se laisse tenter.
On se retrouve paumé en pleine campagne, des adolescents qui propagent des ragots, des coups d'œil plein d'hormones, un père homophobe et une petite qui fait des tableaux d'hommes nus et partage ses poèmes à table.
Il y a aussi du poisson pourri, des moutons et des excursions en poneys empruntés. C'est lent, réaliste, convenu mais touchant, bien joué mais sans révolutions. Par ce que la masturbation et la quête de l'identité/épanouissement sexuel en territoire hostile c'est pas nouveau. Ça peine donc un peu à décoller mais on passe un bon moment.
Le temps d'un été un soir de janvier, on change d'univers.
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Créée
le 9 janv. 2018
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