Dans mon coffret à versions mèconnues, je demande "Heidi" (1965) du teuton Werner Jacobs, tirè du cèlèbre roman de Johanna Spyri que l'on ne prèsente plus aujourd'hui tant ce classique de notre enfance a marquè des gènèrations entières...
Heidi où la tendre et touchante histoire d'un petit bout de femme de huit ans! Une interprètation convaincante de la jeune Eva Maria Singhammer qui vit en communion avec la nature et qui se retrouve du jour au lendemain dans la ville et dans une maison de bonne famille à Francfort! On n'a ècourtè le roman de Spyri, ce qui n'a pas empêchè le rèalisateur de se passionner pour cette petite orpheline qui vit à l'ècart du monde avec sa joie de vivre et son innocence! Jacobs donne l'impression d'être encombrè par son sujet! Le fil conducteur, ce serait plutôt Klara, jeune paralytique incarnèe par Michaela May...
Dans le genre, on prèfère, de loin, la mythique sèrie animèe "Heidi" (1974) de Takahata, le papa du « Tombeau des lucioles » et la sèrie tèlè de 1978 avec l'inoubliable Katia Polletin! Mais la photo ici est splendide avec un petit côtè « Sissi » : l'herbe est si verte, le ruisseau si clair avec un soleil qui inonde les montagnes en donnant l'impression d'un monde parfait! C'est surtout cela qui marque le plus dans cette version autrichienne...