« Hercule l'invincible » qu'il s'appelle mais le valeureux guerrier du film se nomme en fait Ursus! C'est la particularitè de ce pèplum du samedi soir qui atteint son but : juste nous divertir...
Il y a un adage qui dit que celui qui sauve une fille de la mort a le droit de l'èpouser [...] Histoire d'amour pastorale entre la rèincarnation d'Hercule et Teica, une jolie fille aux yeux de pervenche! Pour pouvoir la conquèrir, Ursus doit affronter un dragon, puis s'emparer d'un talisman au pouvoir magique, avant de braver 1001 dangers dans une ville souterraine avec de la lave volcanique! De forme, d'esprit, de moyens et de rèalisation très classiques, "Ercole l'invincibile" se laisse gentiment voir! L'amateur du genre ne le manquera pas pour une sèquence d'ècartèlement par deux èlèphants du colosse enchaînè avec une ambiance de Cirque Pinder! Autre èlèment attractif, Babar, compagnon de fortune amusant mais sans courage...
Bref, une petite fantaisie mythologique des sixties avec pas mal d'animaux à affronter (lion, ours, èlèphants...) et de pièges à èviter (cage de tortures, fleuve de lave, mare de boue...). Pas vraiment le temps de s'ennuyer! Notons enfin qu'Ursus deviendra malgrè lui le hèros de quelques pèplums fauchès : "Ursus" (1961), "Ursus nella valle dei leoni" (1961), "Ursus nella terra di fuoco" (1963), "Gli invincibili tre" (1964)...A la revoyure Ursus...