Après 3 vues du film en Mars 2020, soit plus de 13 ans après l'épreuve de "figuration" à laquelle je me suis prêtée en septembre 2006 dans un entrepôt à Longvic (un lieu très différent d'une vraie salle de spectacle ou d'un studio de cinéma / télévision) pour une séquence du film sorti en 2007 et non en 2005, voilà ce que je peux écrire de cette peinture sociale exacerbée comprise entre le délirium tremens et une rare cruauté... Alors que le grand corps malade de l'Auditorium, c'est la pure fiction du film, serait peuplé de vermines grandiloquentes secouées par une expansion peu écologique, les rues sont prises d'assaut par des SDFs et des anorexiques phase terminale déguisés en syndicalistes. Le public composé de victimes de Crimes contre l'Humanité, de tôlards et d'étudiants s'est retranché dans une salle de spectacle de "bonne fortune" ( l' entrepôt de Longvic) où il assiste bouche bée aux élucubrations d'un couple d' homos sapiens hystériques fantasmant sur la décapitation et les crimes Khmer rouge. Bon appétit! La très belle fille en robe pailletée n'a pas été filmée dans ce même espace mais peut-être dans un vrai studio...

Betadine
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le 3 avr. 2020

Critique lue 196 fois

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