Les films parlant de la seconde guerre mondiale sont généralement remplis d'émotion, et ça sera bien le cas de HHHH. HHHH signifie en Allemand Himmlers Hirn heißt Heydrich soit le cerveau de Himmler s'appelle Heydrich. C'est Cédric Jimenez, réalisateur de LA FRENCH, qui sera derrière la caméra pour cette adaptation du roman écrit par Laurent Binet en 2010. Avec celui-ci, il avait d'ailleurs remporté le Prix Goncourt. Dans HHHH, on va voir l'histoire de Reinhard Heydrich (Jason Clarke), qui commence quand il est un simple militaire jusqu'à son ascension en tant que chef de la Gestapo et bras droit de Himmler. Tout sa avec l'appui de sa femme Lina (Rosamund Pike). Nous le suivrons donc jusqu'au jour sa mort ce qui servira de transition pour suivre brièvement l'histoire de jeunes soldat Jan Kubis (Jack O’Connell) et Jozef Gabcik (Jack Reynor) responsable de son assassinat. HHHH est un film sur la monté en puissance d'un véritable monstre qui mit au point la Solution Finale. Il n'y a aucune censure, on voit bien la cruauté de cet homme et de ses actes. De plus, Jason Clarke est vraiment bluffant dans ce rôle. Malheureusement, on ne s'attache pas assez à la psychologique de ce personnage, on est plus centré sur le parcours et les actes. On ne comprendra pas ce qui se passé dans la tête de ce simple soldat Allemand devenu responsable de millions de morts à travers l'Europe. Le choix de finir par l'histoire de ces résistants qui ont pris leur courage à deux mains pour faire un acte fort face à l'empire Nazi, crée un total décalage avec tout ce qu'on a pu voir pendant 1h30. On passe de l'horreur à l'état pur avec un sentiment que l'espèce humaine cours à sa perte, à un relent d'espoir sans limite pour ceux qui donnerai leur vie pour la liberté. HHHH m'a donc passionné par sa construction et ce qui nous fera ressentir en l'espace de 2h.
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