"There can be only one."
On peut reprocher énormément de choses au film Highlander: d'avoir engendré les plus mauvaises suites de l'histoire de l'humanité, d'avoir permis la carrière d'Adrian Paul, d'avoir popularisé...
le 21 oct. 2010
47 j'aime
9
On peut reprocher énormément de choses au film Highlander: d'avoir engendré les plus mauvaises suites de l'histoire de l'humanité, d'avoir permis la carrière d'Adrian Paul, d'avoir popularisé Christophe Lambert... Mais on ne peut pas nier le fait que le tout premier, le seul diront certains, film de la série est parmi les plus originaux films d'action des années quatre-vingts.
Le réalisateur du flim, Russel Mulcahy, était avant tout un clippeur australien responsable de quelques-uns des meilleurs exemples du genre. Radio Killed the Video Star, Hungry Like the Wolf, I'm Still Standing; tous ces classiques du mini-film promotionnel sont imputables au cerveau malade de ce petit génie du montage cadencé. A lui tout seul, il a créé ce "style MTV" que certains conspuent tandis que d'autres l'encensent. Peu d'artisans de la pellicule, stylistes capillaires non-compris, peuvent prétendre avoir eu autant d'impact sur la culture de leur époque.
Avant tout, Highlander est une légende. De celles que l'on se raconte au coin du feu depuis des temps immémoriaux. C'est l'épopée d'hommes immortels perdus dans un monde temporaire. Un monde qui change autour d'eux sans qu'ils puissent en faire autant. C'est aussi l'inexplicable combat d'épéistes d'exception rendus étrangers en leur propre monde par la course d'un temps dépourvu d'emprises sur leurs personnes. Obligés par un instinct immémorial à défendre leur tête jusqu'à leur combat ultime qui ne verra en survivre qu'un.
C'est, en somme, celui de l'extinction des civilisations dont ils sont issus. Jouer des rôles censés refléter des thèmes aussi divers ne peut être qu'une gageure; cependant Clancy Brown (le "méchant" Kurgan) et Christopher Lambert (le myope) s'en sortent haut la main. Probablement plus l'un que l'autre, mais soit.
Si vous cherchez un film qui marie le meilleur de la fantasy et la transplante dans un univers fait des néons de nos capitales; ne cherchez plus... Vous trouverez dans Highlander une fable d'un autre genre qui à mon sens n'avait besoin d'aucune forme de suite. Après tout, there can be only one...
Cet utilisateur l'a également mis dans ses coups de cœur et l'a ajouté à sa liste Critiques en CinéMaSQuopE.
Créée
le 21 oct. 2010
Critique lue 4K fois
47 j'aime
9 commentaires
D'autres avis sur Highlander
On peut reprocher énormément de choses au film Highlander: d'avoir engendré les plus mauvaises suites de l'histoire de l'humanité, d'avoir permis la carrière d'Adrian Paul, d'avoir popularisé...
le 21 oct. 2010
47 j'aime
9
Le temps est vraiment impitoyable. Donc voilà 25 ans, sortait ce film révolutionnaire et j'avais toujours gardé en mémoire ces incroyables effets de transition nous faisant basculer d'une époque à...
Par
le 20 juin 2011
24 j'aime
19
Madison Square Garden, New York 1985. Alors qu'une foule de spectateurs peuple les gradins du stade à l'occasion d'un championnat de catch, dans le parking sous-terrain, deux hommes s'affrontent à...
Par
le 5 mars 2020
21 j'aime
14
Du même critique
1998. Intérieur jour. Une rédaction miteuse comme tant d'autres. L'intégralité des "journalistes" vidéoludiques de l'époque hurle à tue-tête que décidément - sérieux, hein, cette fois-ci c'est la...
le 6 nov. 2015
49 j'aime
4
On peut reprocher énormément de choses au film Highlander: d'avoir engendré les plus mauvaises suites de l'histoire de l'humanité, d'avoir permis la carrière d'Adrian Paul, d'avoir popularisé...
le 21 oct. 2010
47 j'aime
9
Autant l'admettre : je ne suis pas aisément amusé. Il en faut plus qu'une série de blagues consensuelles pour enfants de six ans prononcées avec entrain sur fond vert par un ramassis d'acteurs...
le 2 mai 2017
39 j'aime
8