Sorti de son carnaval ambulant, le patron retrouve une ancienne maîtresse et son bâtard de fils. Tel père, tel slip. Tel slip, tel fils (on est en 2017, faut passer par le slip pour être à la mode). Avant de prendre ses cliques et ses claques, le patron glisse quelques claques à sa femme (on est avant 1944), à son fils (on est avant 1968) et à la copine de son fils (la logique est la bonne). Oui, les herbes flottent, comme dans Quartier Lointain, on porte ses couilles au dernier moment pour ne pas avoir de regrets toute sa vie, puis arrive le train et on comprend qu'on a raté un arrêt tandis que les herbes, eux, continuent de flotter d'un arrêt à l'autre pour nous conter une histoire de la nostalgie retrouvée. Jalousie, amour, tendresse, manigance, tout y est, sauf les paroles. A rejouer. Et à revoir.