Histoire de goût
Le charme de Shimizu : une sorte de nostalgie désuète du bonheur. Le tragique y est banal, touchant et simple. Le Rémi sans famille nippon.Shimizu dans ses œuvres. Il faut encore une fois chercher...
le 23 oct. 2023
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Le charme de Shimizu : une sorte de nostalgie désuète du bonheur. Le tragique y est banal, touchant et simple. Le Rémi sans famille nippon.
Shimizu dans ses œuvres. Il faut encore une fois chercher bien loin un personnage antipathique tant le cinéaste met l’accent sur la bonté (on voudrait le croire) toute japonaise de ces petites âmes qui s’aiment en silence et osent à peine lever la voix quand on les contrarie. Seule la grand-mère joue plus ou moins ce rôle d’opposante, histoire de tirer sur ces vieux acariâtres pour qui c’était toujours mieux avant ; mais le plus beau, c’est que les autres l’écoutent ronchonner et ne semblent jamais lui en tenir rigueur. On se tait et on fait avec. Pour le reste, c’est un tel défilé de saints qu’on en viendrait presque à avoir foi en l’humanité…
La structure est là encore assez similaire à ce que Shimizu a fait par le passé et pareil à ce que Mizoguchi a pu produire par exemple dans La Vie d’O’Haru femme galante : une structure en tableaux. Et à l’intérieur de chaque tableau souvent la même logique.
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le 23 oct. 2023
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