Comme le premier a récolté environ 173 millions de dollars de recettes mondiales pour un budget de 30 millions de dollars, il était donc logique qu’une suite voit le jour, surtout que la collaboration entre Ryan Reynolds et Samuel L.Jackson était un atout incroyablement profitable dans le premier et surtout encore exploitable. Bien évidemment, cette suite pouvait difficilement faire mieux que le premier puisque l’on a déjà utilisé l’effet de surprise. Il fallait donc ajouter un ingrédient essentiel pour développer un certain et nouvel intérêt de visionner ce long-métrage et comme on l’a pu voir dans l’affiche, Salma Hayek rejoint le duo viril pour certainement créer un nouvel intérêt.
On l’a vue brièvement dans le premier et on avait bien remarqué que celle-ci était une véritable bombe à retardement d’insultes, de grossièretés et de crises d’hystérie. Là ! Dans cette suite ! L’effet est doublement, voire même triplement, accentué. Salma Hayek est une sacré badass girl qui dérape au moindre acte extérieur qui la dérange. Elle ne se limite à rien, elle dégomme des mecs sans se poser des questions et emploie un vocabulaire hispanique ou latin bien fleuri dans ses paroles qui la rend tout à fait charmante et distrayante.
Cette dernière est un plaisir incontournable, peut-être même un peu trop car je trouve qu’elle vole beaucoup la vedette du film par rapport au duo masculin. C’est le détail qui m’a un peu déçu mais ces derniers ne sont pas négligés pour autant. Samuel L.Jackson incarne le même genre de protagoniste avec son énorme faculté de balancer des blagounettes qui font mouche, son personnage est même plus curieux à suivre quand il interagit avec Salma Hayek, c'est un peu comme si on le découvrait un peu plus au niveau de sa forte personnalité. Pour Ryan Reynolds, les choses sont un peu différentes pour lui. Celui-ci ne campe pas exactement le rôle d’un garde du corps qui a connu la gloire professionnelle mais plutôt celui d’une victime mal-comprise.
Il se prend plein la gueule, il se fait défoncer par tout, que ce soit par les poings ou les bagnoles et pète les plombs quand ça commence à bien faire. Au fait ! Il faut le voir comme un Deadpool qui subit tous les malheurs du monde, sans rien faire pour les éviter, exactement dans la plupart de ses rôles. Je termine le casting avec un Antonio Banderas qui a une très belle gueule de chef de mafia avec ses cheveux tirés en arrière, il dessine la parfaite image d'un milliardaire ivre de vengeance et qui sait faire les choses d'une manière professionnelle. Concernant le reste de la production, ce n'est pas exactement aussi bon que le premier. Cette suite souffre d'un scénario bourré de petites incohérences, sans omettre une trame scénaristique assez vulgaire et pas aussi punchy que l'autre production.
Il se concentre plus sur les relations humaines entre le trio, avec des scènes comiques qui ne marchent pas toujours mais le public peut se délecter d'un humour bien trash, une belle sauce d'accompagnement à ce déluge d'action bien maîtrisé. La mise en scène est un peu près la même que celle du premier, bien qu'on regrette que certaines scènes d'action soient gâchées par des plans qui défilent un peu trop vite mais l'effet du spectacle est tout à fait au rendez-vous. La promesse de base est nettement respectée, cette suite nous offre un vrai festival de scènes d'action musclées et carabinées, notamment à la fin quand trois combats se déroulent en même temps.
On note quelque clichées mal placés, des événements assez prévisibles et des bons acteurs honteusement ou bêtement sous-employés comme Frank Grillo ou Morgan Freeman, ce sont malheureusement des choses qui peuvent fâcher le public mais en ce qui me concerne, je les ai simplement ignorés. Ce film d'action survitaminé est pratiquement dans la lignée du premier, c'est un divertissement très plaisant à visionner, avec un lot de magnifiques images de l'Italie provincial qui donnent bien envie de passer un séjour là-bas. 8/10
Bonjour, vous êtes bien dans la messagerie de Michael Bryce, laissez-moi un message et passez une journée triple A !