« Hole in the wall » (tire original « Gat in die muur »), 2016, Afrique du sud, de et avec André Odendaal, Tinarie Van Wyk Loats, Nicolas Campbell. Genre : road movie/drame/intime/émotion. Langue : africaans et un peu venda, sous-titrée français. 1H44. Format : 2,35 sur 1 (feuille A4, L 29,7 x H réduite 12,6). Déconseillé aux moins de 13 ans.
Ne pas confondre avec « Hole in the wall », 2015, mexico-américain, de Adam Elias Buncher, genre comédie culinaire ; « Hole in the wall », 2014, américain, de Carolyn Baker et Derrick Carey, genre épouvante/horreur ; « The hole in the wall », 2009, de Frédéric Da, genre thriller/drame ; « The hole in the wall », américain, 1924, de Robert Florey, genre gangsters.
Pitch 5 premières minutes : un blanc anticonformiste et nanti, la petite soixantaine, atteint d'un cancer, effectue un dernier road trip dans son propre pays, l'Afrique du sud, avec son fils et sa nurse.
Un presque sans faute, intimiste sans lenteurs exagérés, aux excellents dialogues ciselés, à la photo/cadre presque irréprochable, aux acteurs particulièrement parfaits, au montage cohérent. La musique me semble parfois... inappropriée, parfois excellente (scène de repas chez Annie, soirée arrosée dans un bar, générique de fin). Aux antipodes de nos idées préconçues de l'Afrique du sud, ce film est grandement et simplement beau, calme, signifiant, humain, bienveillant et sincère. Il ne plaira pas, sans doute, aux aficionados de scénarios alambiqués et fulminants et autres adulateurs de violence et rapidité.