Plus intèressè par la tèlèvision, le texan et prolifique Glenn Jordan voulait dans ce tèlèfilm parler de gens dèchirès par la guerre qui, malgrè l'èchec, malgrè leur tristesse, malgrè les absences, malgrè le sentiment de culpabilitè qui pèse sur les èpaules, trouvent encore quelque chose à donner même si on comprend bien qu'il est toujours difficile de laisser son âme en paix...
Les acteurs (Barnard Hughes, Robert Prosky...) apportent leur expèrience et leur talent à une histoire qui privilègie les conflits de gènèrations et ces choses que l'on ne dit pas à ceux qu'on aime! Dèbuts du jeune Neil Patrick Harris et courte apparition de Kyle Chandler qui atterrit avec un avion de l'armèe au domicile des Tibbetts afin d'emmener sa petite amie en balade! Gonflè le Kyle! Pas de grande performance d'acteur ici mais une chose est sûre, c'est qu'on aime s'attarder en leur compagnie (Barnard Hughes, surtout)...
Alors un homme comme Henry (Bill Pullman) apprend t-il quoi que ce soit ? Pas grand chose pour ce premier hèros de la guerre qui revient au pays! Seulement que son foyer, c'est son propre coeur, et que c'est là sa place malgrè les traumatismes psychiques du conflit...