Hors du temps par Hortance
Vous avez surement tous vu l'affiche de ce film au moins une fois, que ce soit dans les encarts publicitaires dans la rue, le métro, ou encore des abris de bus. Et pourtant, oui pourtant, ce film qui parait au premier contact visuel être un chef d'œuvre cinématographique de science-fiction feat. romance, arrive directement [ sans passer par la case UGC Ciné Cité et sans toucher des milliers de spectateurs ] à L'UGC Orient Express (connu pour la diffusion express de films type Collège Rock Star, La folle vie de Simon Eskenazy...) et cela pendant deux ridicules semaines !
Je m'indigne, je hurle, je rage (et je fais caca devant le cinéma), c'est une honte, deux semaines ! Deux semaines seulement ! Je me sens violée dans ma liberté de choix cinématographique. On me somme publicitairement d'aller voir ce film, et on me le reprend aussi vite qu'un sandwich poulet-mayo sans salade. C'est carrément du foutage de gueule, et après on s'indigne devant le téléchargement illégal ... :3
Et me voici donc, plus d'un mois après sa sortie invisible en salle (quoi que c'est assez marrant : invisible/Voyageur dans le temps), à pouvoir enfin le visionner. Et OMFG je ne suis pas déçue, alors là pas du tout (sauf par UGC bien sur).
Réalisé par Robert Schwentke (Flight Plan, Lie to Me), et tiré du livre de Audrey Niffenegger, avec Rachel McAdams (oui oui oui Ma Rachel, mon actrice préférée, qui joue entre autre dans N'oublie Jamais, et Lolita malgré moi ) Et Eric – Graou- Bana (Deux soeurs pour un roi, Troie ).
C'est l'histoire de Claire, et de Henry le fameux voyageur dans le temps qui souffre d'une déformation génétique qui le transporte d'une année à l'autre et toujours tout nu. Deux vies qui se rencontrent à l'envers, elle a 6 ans et lui n'est plus tout jeune. S'en suit une histoire d'amour hors du commun et pas du tout linéaire, et c'est peu de le dire puisque Claire le recherche sa vie entière tandis qu'Henry fait des sauts temporels jusqu'à elle.
Lorsqu'ils se rencontrent enfin -c'est à dire à un âge presque identique- elle le connait par coeur et lui ne sait pas (encore) qui elle est. Une situation pleine d'absurde, de quiproquos et d'amour rocambolesque (oui, j'ai bien dit rocambolesque).
Pour ce qui est de la bande son, je peux rien vous dire, j'ai rien retenu, signe que le son était en adéquation, sinon j'aurai surement tiré une drôle de tête. L'image est belle, oui belle, de grands plans dans les champs pleins de vitalité, des plans rétrécis et intimistes, des couleurs vivantes et chantant le printemps.
Ce film, me fait penser à N'oublie jamais étrangement, et pas seulement parce que Rachel McAdams joue dedans, c'est aussi cette ambiance feutrée entre les deux protagonistes, et la douceur de leur amour. C'est beau, c'est émouvant, et j'ai encore pleuré comme une cruche à la fin, les yeux embrouillés par un trop plein de larmes, le nez pas en reste, et les lèvres pincées dans une prière muette d'infinité.
Promettez-moi, si vous avez un coup de foudre pour moi (sait-on jamais), de ne jamais regarder un film romantico-dramatique avec moi, ça casse le mythe total.
C'est un film qui entre directement dans le top 5 des films larmoyants pleins d'amour unique et de rebondissements au cœur fondant chocolat. Mais qui aura tout de même un peu de mal à nous transporter au cœur du sujet rapidement et à nous garder niais tout le long du film. Je rajoute un bémol pour Eric Bana qui semble un peu mou (mais c'est sur que comparé à Troie, c'est pas la même chose) mais on applaudit l'histoire fantastique, Rachel McAdams (hiiiiii ♥), et on hue UGC pour la peine, bouuuuh bouh !