Si j’avais eu entre 5 et 10 ans, j’aurais probablement aimé ce film. Je vais être dur, mais ce Guest House Paradiso m’a rappelé lorsque, au temps de l’école primaire, toutes les classes allaient au cirque de Noël et que nous nous esclaffions devant un duo de clowns qui se mettaient la misère à grands coups de pompes géantes dans le derrière et de calottes habilement administrées.
Car oui, ce film est clownesque, et j’en suis déçu. Déçu car les comédies britanniques me plaisent en temps normal. Or, ici, et comme lors des spectacles auxquels j’assistais étant petit, ce ne sont que deux clowns qui se battent sans raison, font des grimaces et s’envoient des punchlines à la figure gratuitement. Pendant 1h30. Je ne vous cache pas que c’est lassant. Et vas-y que ça s’enfonce des crayons dans le postérieur, que je te frappe avec l'extincteur, que le cuisinier est un gros porc, que tout le monde vomit façon geyser… Un régal, du grand cinéma.
Le casting m’a rendu encore plus triste. Si les deux pitres que sont les personnages principaux sont probablement dans leur élément, voir Bill Nighy, Simon Pegg et Vincent Cassel à l’affiche de cette comédie balourde m’a brisé le cœur.
Alors oui, je l’admets, je n’ai pas la lumière à tous les étages et par conséquent j’ai pouffé de rire entre trois et cinq fois durant le film, mais quand on sait que les gags s’enchainent non-stop, ça donne une idée du niveau global.
Sérieusement, ne regardez pas ce film, et si vous avez des enfants, ne leur infligez pas ça.