Au-delà du fait de ne plus rien partager avec les deux volets d’origine, sinon le nom de son producteur (Sean S. Cunningham) et celui de son compositeur (Harry Manfredini), House III. The Horror Show n’a strictement rien à proposer, sinon un scénario réchauffé qui plagie ouvertement Schocker de Wes Craven, film alors en tournage et dont le projet, connu depuis un certain temps, semble à l’origine de ce médiocre téléfilm lancé dans une course aux spectateurs – le Wes Craven sort en octobre 1989, House III en avril de la même année. Seule l’affiche bénéficie d’un minimum de savoir-faire ; pour le reste, histoire invraisemblable et déjà vue (en bien mieux), acteurs insipides, réalisation hideuse qui s’avère dépourvue de la moindre idée de mise en scène, épouvante au rabais dont l’unique réussite est un poulet cuit qui prend vie sur la table du dîner. Rares sont les familles aussi ternes, les corps aussi dénués de la moindre charge érotique : il n’y a rien à regarder, il y a tout à s’agacer devant cette soupe à la grimace imbuvable.