La dégringolade
Comme il faut bien clôturer les sagas qu’on commence, me voici en train de vous parler de House IV (ou House 4 selon les régions du monde), DTV sorti en 1992, seule réalisation de Lewis Abernathy,...
Par
le 26 juin 2023
1 j'aime
House IV enterre définitivement la saga de même nom lancée par Steve Miner et Sean S. Cunningham six ans plus tôt, après un troisième volet en deçà du médiocre. Ni drôle ni effrayante, cette clausule ne réussit même pas à cadrer la maison comme il faut, montant les uns à la suite des autres une série de plans hideux traversés par des acteurs inintéressants au possible. Le plus pénible étant cette propension à plagier d’autres œuvres cultes, faisant de ce téléfilm à deux balles un pot-pourri d’influences hétérogènes et gratuites : des petites filles en train de danser – A Nightmare on Elm Street – au voisin indien – Poltergeist –, les références se suivent et se ressemblent sans jamais construire un geste parodique pertinent. Tout cela au service d’un scénario poussif et d’effets horrifiques paresseux voire ridicules, la confrontation avec une pizza devenue visage atteignant des sommets de bêtise. Voilà en somme un ratage intégral que le compositeur Harry Manfredini, fidèle au poste depuis le premier long métrage, ne parvient pas à sauver.
Créée
le 18 juil. 2020
Critique lue 322 fois
3 j'aime
D'autres avis sur House IV
Comme il faut bien clôturer les sagas qu’on commence, me voici en train de vous parler de House IV (ou House 4 selon les régions du monde), DTV sorti en 1992, seule réalisation de Lewis Abernathy,...
Par
le 26 juin 2023
1 j'aime
Alors ça, c’est ce qui s’appelle avoir le cul entre deux chaises.Voire éventuellement plus, ce qui est assez sportif…Parce que ça se veut film d’horreur mais ça bascule sur la comédie sans réussir à...
Par
le 24 oct. 2024
Ouh là là, film compliqué...Le générique n’a pas dû coûter très cher. Le cachet des acteurs non plus. Ni celui du scénariste. En fait, rien n’a dû coûter bien cher dans ce film. Mais ça, on s’en...
le 13 sept. 2022
Du même critique
Nous ne cessons de nous demander, deux heures durant, pour quel public Astérix et Obélix : L’Empire du Milieu a été réalisé. Trop woke pour les Gaulois, trop gaulois pour les wokes, leurs aventures...
le 1 févr. 2023
127 j'aime
9
Il est une scène dans le sixième épisode où Maeve retrouve le pull de son ami Otis et le respire tendrement ; nous, spectateurs, savons qu’il s’agit du pull d’Otis prêté quelques minutes plus tôt ;...
le 19 janv. 2019
89 j'aime
17
Ça : Chapitre 2 se heurte à trois écueils qui l’empêchent d’atteindre la puissance traumatique espérée. Le premier dommage réside dans le refus de voir ses protagonistes principaux grandir, au point...
le 11 sept. 2019
78 j'aime
14