Ce qui semblait commencer comme un film de maison hantée assez traditionnel à la sauce asiatique prend une tournure inattendue et très intéressante. Je n'en dirai pas plus car le scénario et l'effet de surprise est le point fort de "House of the disappeared". Mais finalement, les lauriers qu'on attribue à son scénariste doivent être donnés à Alejandro Hidalgo, réalisateur vénézuélien de "The house at the end of time", dont il est le remake. Ayant vu le film de Hidalgo juste après, les différences tiennent surtout dans la caractérisation des personnages, le fil narratif étant quasi identique. Le film coréen est plus qualitatif visuellement, le vénézuélien plus travaillé et moins caricatural sur les personnages, donc l'un ou l'autre est à voir, ou les deux comme moi si vous voulez jouer au jeu des différences.