En dépit de quelques longueurs et d’un final grossier armé de guitares électriques vraiment malvenues, Howl dispense un véritable malaise doublé d’une tension qui jamais ne décroissent. L’horreur fonctionne ici grâce à une ambition esthétique remarquable ainsi qu’une construction de la peur qui va crescendo jusqu’à l’explosion tant attendue. De bons acteurs affrontent de belles créatures à l’esthétique réussie que la mise en scène parvient à immortaliser grâce à de nombreux plans superbement composés ; le loup-garou retrouve enfin son aspect terrifiant sans qu’un second degré n’intervienne pour le désamorcer. Preuve qu’avec un petit budget, on est capable de donner vie à nos cauchemars.
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le 25 nov. 2018
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