I Love You, Man par Joukoulou
La comédie masculine traitant de la vérité universelle sur l'amitié masculine. Voilà un genre qui prend de plus en plus d'espace depuis l'essor de Judd Apatow (on en avait un avant-goût dans Knocked Up, Funny People,...). Même si le nom du populaire producteur, réalisateur et scénariste n'apparaît pas au générique de I Love You, Man, son influence est palpable de part la présence de ses acteurs fétiches. Cela n'empêche toutefois pas le récit d'être plutôt inégal, débutant en force pour se terminer de façon complètement inoffensive. La première partie est de loin la meilleure. C'est également celle où apparaît le plus longtemps Paul Rudd. Sa chimie avec Jason Segel fonctionne généralement bien, quoique la révélation de Forgetting Sarah Marshall ait tendance à en faire beaucoup trop, ce qui est parfois désavantageux pour le film. Plusieurs situations sont à la fois réalistes et amusantes. Le ballon se dégonfle dans la seconde partie, beaucoup moins drôle et mordante.
Cette troisième collaboration Rudd/Segel, a aussi sont lot de guest (J.K. Simmons, Lou Ferrigno, Jon Favreau...), de cultures télévisuel, cinématographique et musical (Lost, Hulk, HBO, Chocolat, Hush...) et oui nous sommes bien dans un monde rempli d'ex-geek des années 80 devenus trentenaires en couple et gardant leurs références. Il s'agit d'un romantisme joliment maladroit, une effusion de masculinité en fin de compte très féminine qui ne cesse de rappeler que la meilleure amitié a été inventée par des gens qui n'osaient dire « je t'aime » à leurs potes.