Qui est le tueur ? Qui sont les innocents ?

Lors d’un temps orageux, une dizaine de personnes trouvent refuge dans un vieux motel. Ces personnes ne se connaissent pas et n’ont qu’un seul objectif : Attendre la fin du mauvais temps. Cependant, des événements inquiétants se déroulent dans le motel tels que des meurtres ou des disparitions de personnages. Il semblerait qu’un tueur soit parmi eux. Mais qui et pourquoi ? Telles sont les questions que les protagonistes se posent sans réellement savoir qui peut faire confiance à qui. Voici donc le genre de thriller froid que James Mangold nous a pondu pour nous plonger dans une ambiance particulièrement étrange et glaciale. Ce long-métrage se repose sur les personnages brillamment joués par un casting composé d’acteurs sérieux comme John Cusack, Ray Liotta, Amanda Peet, Clea DuVall ou Jake Busey. Avec ces personnages complexes, le cinéaste installe une atmosphère glauque qui m'a fait penser à ce que j'ai déjà ressenti dans certains films d’Hitchcock.


C’est un thriller rondement bien mené dans l’ensemble avec un suspense prenant et une tension qui ne faiblit en aucun cas pendant le visionnage. Les situations s’enchaînent à une vitesse affolante sans qu’on puisse avoir le temps de réfléchir. Ce n’est pas du tout le genre de film qu’il faut se contenter de voir qu’une seule fois pour tout comprendre. Il y a tellement d’éléments qui entrent en jeu et on ne pas négliger un seul pour connaître la vérité. Même si des détails peuvent nous s’échapper pendant le visionnage, on reste accroché à cette sordide histoire du sadique tueur en série du début jusqu’à la fin. Le long-métrage monte en puissance sur toute sa durée jusqu'à qu'on prenne connaissance d'une révélation finale inattendue et surprenante. Avec une mise en scène soignée, le réalisateur a su doser adéquatement la psychologie et les rebondissements pour nous livrer un thriller torturant avec subtilité nos esprits. 7/10



Ce soir en montant l’escalier j’ai vu un homme qui n’a jamais existé.Je crois qu’il n’existera jamais, mais j’aimerais qu’il s’enfuie...


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le 31 août 2017

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LeTigre

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