Depuis quelques temps, Disney, le studio le plus connu de tous les temps, s'est mis à faire des films qu'ils qualifient de "live" dans le sens où ils mêlent des images d'animations avec des prises de vue réelle comme pour exemple Maléfique ou Cendrillon et donc, dans ce film intitulé Il était une fois.
Je ne m'avancerais pas en disant que c'est le premier film en "live de Disney car je n'en suis absolument pas sur, néanmoins, je trouve cette formule très bien exploitée par les studios. Le principe de mélanger animation et réalité a toujours bien fonctionné, avec résultats toujours convaincant au box office car le public visé était toujours conquis. Pour ma part, à 19 ans, la magie est toujours là et Disney rend toujours des très bonnes productions.
Gisèle d'Andalasia est une jeune fille habitant une petite maison dans la forêt rêve du prince charmant tous les jours accompagnée par les petits habitants de la forêt. Le jour où ce dernier se présente à elle pour l'épouser, son rêve devient réalité mais la méchante reine va lui jouer un mauvais tour et elle va se retrouver dans notre monde, loin de son prince...
Ce film est une sorte d'auto-critique de l'univers créé par Disney et cette critique est placée à travers le personnage de Patrick Dempsey qui est très sceptique en voyant Gisèle et ses discours de pays enchanté. Tout en respectant ses codes, Disney parvient à montrer au monde entier qu'il est capable de produire autres choses que des films de princesses et de princes charmants, il veut montrer que son identité est plus poussée que cela.
A travers la ville New York, l'histoire nous raconte le parcours de plusieurs personnages en même temps: le premier est bien sur le personnage d'Amy Adams, la princesse Gisèle, qui se rend compte au et à mesure que les rêves du pays enchanté sont en fait une réalité différente de celle dans laquelle elle a été envoyé. Elle recherche également à retrouver son prince charmant.
Le personnage de Patrick Dempsey, Robert, est un père de famille fréquentant une femme depuis 5 ans et qui est avocat dans les cas de divorce et donc le jour de sa rencontre avec Gisèle, il ne comprend pas d'où peut bien sortir cette étrange femme ne plaidant que l'amour et les chansons.
Le personnage joué par James Mardsen, le prince, est le personnage le plus loufoque que j'ai pu voir depuis quelques années, il se balade dans les rues de New York avec son costume de prince et des bas mauves qui font tout le charme absent de son personnage.
C'est à travers divers rebondissement que les deux dulcinées font se retrouver et allez au bal ensemble où la reine fait irruption et sème la pagaille dans toute l'assemblée. Mais que serait un bon Disney sans son bisou du prince charmant.
Le seul défaut de ce film est le dragon: la reine se transforme en une sorte de dragon de pacotille, maltraité par un esthétisme absent et c'est bien dommage.
Un jolie film, où les clins d'oeil sont nombreux comme la pomme empoisonnée, les animaux qui parlent etc.. qui ravira toute la famille sans aucun doute et qui donne beaucoup de baume au coeur.