Dans un premier temps, on se dit que Altman ne fait que pomper Ingmar Bergman, mais bien vite ce film se découvre sa propre identité. Car le mystère lié à l'héroïne, sa psychose avec ses hallucinations et/ou sa confusion temporelle est assez fascinant, puis Altman ne copie pas le style de réalisation du maître suédois, il filme à sa manière typique. Les qualités de mise en scène sont améliorées par la crème du cinéma américain, Vilmos Zsigmond à la photographie et John Williams compose des partitions étonnantes pour lui (cela ressemble encore une fois aux B.O. des Bergman). Les acteurs et actrices sont tous au diapason, ils ont parfaitement compris ce que l'auteur désirait faire.