Western un peu simplicte
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Pendant les premières minutes de "In a Valley of Violence", impossible de ne pas se frotter les yeux tant il est impossible de parvenir à déterminer exactement de quelle époque le film peut dater. Comme pour son "The House of the Devil", Ti West réussit en effet un travail de reconstitution tellement bluffant que son film semble tout droit sorti de la grande époque bénie du western-spaghetti. Des mouvements de caméra à la sublime photographie, "In a Valley of Violence" est une pure réussite d'exercice formel qui pourrait même engendrer quelques bouches bées d'admiration chez un certain Quentin Tarantino, c'est dire...
Sur le fond, le long-métrage s'inscrit aussi peut-être un peu trop dans la mouvance de cette époque en ne proposant qu'une "banale" histoire de vengeance (le pitch semble d'ailleurs être le copier-coller de celui d'un célèbre film d'action contemporain avec Keanu Reeves mais transposé au far-west). Mais, heureusement, son premier degré total et ses personnes un brin stéréotypés mais très hauts en couleur participent si bien au charme contagieux de cette ambiance venue de plusieurs décennies dans le passé qu'il est quasiment impossible de ne pas se laisser prendre une nouvelle fois à des enjeux si classiques du genre. Et, puis, il faut dire que le casting est simplement parfait : entre un Ethan Hawke immédiatement attachant en cow-boy solitaire, un John Travolta qui en impose en marshall dépassé par les événements (le respect implicite entre ces deux personnages est un gros atout dans la conduite du récit), une Taissa Farmiga en femme forte au milieu du carnage et un James Ransone en benêt cruel, il est impossible de ne pas se régaler si on est amateur de bons westerns.
Sortez votre plus beau chapeau de cow-boy de l'armoire et installez-vous confortablement devant "In a Valley of Violence" car, au-delà d'être un simple exercice de style, Ti West a réussi un chouette hommage au genre où l'on se laisse embarquer sans peine.
Créée
le 23 oct. 2017
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