L'opus 3 de la franchise avait tellement été mauvais que celui-ci est manifestement réalisé la peur au ventre. Pour ça, la réalisation s'appuie sur un lot d'incontournables (thème musical, accessoires, "les nazis", les cartes comme objet narratif, "sa place est dans un musée!", etc.) repris du premier épisode qui servent de structure au film, le privant de toute liberté et l'enfermant dans une trame qui ne surprends jamais, s'appuyant sur une succession de déjà-vu où l'ennui gagne très vite le spectateur sans jamais être en mesure de l'en sortir. La distribution, XXL, n'y change pas grand chose et les protagonistes des aventuriers de l'arche perdue font figure de reliques exhumées pour arracher, en fin de film, un soupçon d'empathie émotionnelle.