Le dernier opus, Indiana Jones et le Royaume du Crâne de Cristal (2008), était une telle catastrophe que je me méfiais de ce nouveau chapitre. Mais Indy jeune, le fouet, le chapeau, la célèbre musique et une scène d’ouverture contre les nazis menée tambour battant ont vite fait envoler mes doutes. James Mangold (Une vie volée, Wolwerine, Walk the line…) reprend les rênes laissées par Spielberg à notre plus grand bonheur. Sa mise en scène est rythmée, serrée et nous laisse rarement reprendre notre souffle. Certes le scénario est assez conventionnel, sans surprise et cousu de fil blanc mais on ne s’ennuie pas une seule minute (durée 2h34 pourtant). C’est aussi très drôle, Indy/Harrison cabotinant bien avec son âge. Et on oubliera pas le solide casting. Mads Mikkelsen (encore le rôle du méchant), Toby Jones, Antonio Banderas, Karen Allen et le jeune français Ethann Isidore, entre autres, complètent avantageusement la distribution. Au final, une excellent divertissement pour l’été. Mais il va peut être falloir arrêter là, le professeur Jones commence à se faire bien vieux. Très bon moment pour moi donc.