Indiana Jones et le cadran de la destinée semble susciter peu d'enthousiasme mais c'est plutôt un divertissant sympathique malgré une durée un peu excessive. Passé la première heure le film a parfois du mal à retrouver son rythme du début alors que ce film était bien lancé.
La scène qui ouvre ce film avec un Harrison Ford rajeuni numériquement est certainement la meilleure partie, on retrouve en gros l'ambiance des précédents films. C'est vraiment entraînant et prenant et on est agréablement surpris en espérant le meilleur pour la suite puis soudain on découvre un Indy vieux et aigri qui va se plaindre auprès de ses jeunes voisins bruyants. Et pour son dernier jour en tant qu'enseignant avant de partir à la retraite, il livre un cours devant un auditoire qui s'ennuie alors qu'avant toutes ses étudiantes fantasmées sur leur professeur...beaucoup plus jeune. On peut se demander si cela est nécessaire de montrer de cette façon le héros au fouet.
Heureusement que l'action revient vite et que James Mangold sait bien la filmer sans que l'ensemble soit bouffé par les effets numériques. Dans la première heure il y a plusieurs passages qui nous happent comme les poursuites à New York et Tanger, durant la seconde partie du film le rythme s'essouffle un peu et on sent que ce film a une durée un peu trop longue.
Niveau personnage on revoit avec plaisir Indiana Jones (même si certains héros ne devraient jamais vieillir), Helena est bien campé par Phoebe Waller-Bridge bien que ce personnage est loin d'être le plus attachant de la saga, le jeune Teddy est bien joué par un français mais ce personnage n'est pas d'une grande utilité tout comme l'apparition brève d'Antonio Banderas, Mads Mikkelsen est un méchant assez savoureux entourés de sbires qui apportent un plus au film.
Dans l'ensemble c'est un bon film d'aventures, sans être un Indiana Jones ultra marquant. James Mangold s'en sort bien mais dommage tout de même que Steven Spielberg n'est pas prévu du temps pour réaliser le 5ème et dernier Indiana Jones.