Indiana Jones et le Royaume du crâne de cristal par Maroui
Spielberg n'était pourtant pas très chaud pour reprendre Indiana Jones. Mais Lucas salit tout ce qu'il touche, ce n'est plus à démontrer. Du coup, le film est bidon : la violence slapstick des 3 premiers à quasiment disparus (je me demande même si Indie tue une seule personne dans tout le film). Les méchants ne sont pas vraiment méchants. Souvenez vous dans les premiers : nazi, collabo sadiques, profanateurs de sépultures, esclavagistes, assassins en tout genre. Ici, une vilaine soviétique, héros de guerre, dont les actions sont quasiment légitimés par le scénar. Et pour finir, des effets numériques foireux et omniprésents (merci Georgy !). Cate Blanchett et l'introduction, avec l'explosion de la bombe sauvent le film du néant Lucasien (sans doute une des rares scènes ou Spielberg n'a pas demandé son avis au producteur/scénariste...).