Apres une trilogie marquée par la religion et les nazis, on sent ici l'envie de passer à l'étape suivante, la science et le communisme, pour entamer une nouvelle ère et éviter les redites, se tournant ainsi vers l'avenir plutôt que de capitaliser sur le passé (ce que semble malheureusement abandonner le 4e opus, jouant à fond la carte de la nostalgie). Et si de nombreuses maladresses empêchent le film de se hisser au niveau de ses prédécesseurs (dont le choix de Shia LaBeouf, le trop grand recours au numérique et une scene de bataille façon capoeira ridicule), il n'en est pas moins remarquable d'efficacité, Spielberg réussissant à restaurer l'ambiance des 3 premiers. Certes le sujet n'est pas des plus brillants (c'est le point noir du film) mais le scénario reste bien construits et ménage quelques belles séquences. Le pire a été évité.