"Ces types étaient des archéologues"
Ca ne démarre pas trop mal. Après les nazis, les popofs. A voir tous ces russes agir à leur guise sur le territoire américain, on se dit que la paranoïa du sénateur McCarthy était peut-être justifiée.
Il parait que c'est la qualité du méchant qui fait celle du film. Même avec une perruque brune et brandissant son cure-dent à tous propos, Cate Blanchett, avec ses yeux bleus, sa bouche pulpeuse et son pantalon moulant a du mal à faire peur. Quant à son adjoint, il a bien une tête de slave taillée à la serpe, mais il ne cesse de se ridiculiser et à chacune de ses apparitions on cherche la porte qu'il va se prendre dans la figure ou le tapis dans lequel il pourrait se prendre les pieds.
Reste E.T. Un extra-terrestre mort-vivant, la créature la plus terrible qui se puisse imaginer...sauf qu'il n'a pas de couilles, ce con. Et ce n'est pas simplement la victime d'un dénoyautage du pistil, mais c'est tout le service trois pièces qui manque. Quelle peut être la crédibilité d'un "méchant" qui ne montre pas qu'il en a plus que le héros?
Il y a quelques trouvailles qui pourraient faire fureur sur le marché ménager si elles étaient commercialisées comme le désintégrateur lumineux couplé à un aspirateur-vortex. Mais dans l'ensemble, on retombe dans les pires défauts de Spielberg, énormément d'argent pour un énorme spectacle totalement vide.
De toutes manières, le spectateur américain ne craint que deux choses: Dieu et sa douce moitié. Il fallait donc rester dans la quête mystico-biblique. Il reste tout un tas de trucs à chercher: le saint prépuce, par exemple.