• Vous portez vos bijoux au lit, princesse ?

  • Oui. Et je ne porte rien d’autre. Je vous choque ?

  • Rien ne me choque moi : je suis un scientifique.

  • Et un scientifique est toujours en train de faire des recherches ?

  • Toujours.

  • Quel genre de recherche feriez-vous sur moi ?

  • Activité nocturne habituelle…

  • Vous voulez dire quels produits de beauté je me mets sur le visage, la nuit ? Quelle position je prends pour dormir ?

  • Fréquence des rapports…

  • Rites amoureux…

  • Coutumes sexuelles secrètes et primitives…

  • Vous faites autorité sur la question ?

  • J’ai des années de travaux pratiques.




Mola Ram, prépare toi à paraître devant Kâlî, en enfer !



Aventuriers de Sens Critique, bienvenus dans le monde palpitant d'Indiana Jones et le Temple maudit ! Soyez prêts à vous plonger dans une véritable épopée cinématographique où les bourrepifs résonnent avec puissance, où le fouet siffle et le chapeau légendaire fend l'air, créant une atmosphère palpitante où l'excitation de l'aventure atteint des sommets inégalés. Un périple épique et exotique qui ne manquera pas de vous tenir en haleine avec une action trépidante, un suspens haletant et une ambiance inquiétante, le tout agrémenté d'un humour délicieusement savoureux. « HAAAAAAA !!!! » Écoutez ! Quel est donc ce cri aigu et puissant qui résonne au loin ? Ah, c'est notre chère Willie ! Amis aventuriers et archéologues en herbe, ne résistez pas à l'appel envoûtant de l'aventure et préparez-vous à vivre des péripéties palpitantes et des découvertes épiques dans un monde rempli de mystères et de rebondissements aux côtés du célèbre Docteur Jones. Tenez fermement vos fouets car vous allez vivre une aventure sauvagement divertissante sous ma direction. Suivez-moi, l'entrée est par ici !


Réalisé par le maître de l'aventure Steven Spielberg et produit par le visionnaire George Lucas, ce chef-d'œuvre cinématographique sorti en 1984 est le deuxième volet de la saga Indiana Jones. Harrison Ford revient dans toute sa splendeur pour incarner à nouveau le légendaire Indiana Jones, un archéologue héroïque et charismatique dont le courage et l'intelligence sont poussés à leurs limites dans cette palpitante nouvelle quête. Cette fois-ci, l'action se déroule en Inde, en 1935, soit une année avant les péripéties des "Aventuriers de l'arche perdue". Ah, oui, oui, mes chers aventuriers, il s'agit bel et bien d'une préquelle. Apparemment, Lucas et Spielberg ont pris la décision audacieuse de ne pas inclure les nazis en tant que méchants. Il faut dire que c'est une idée tout à fait grotesque, car, franchement, qui aurait pu imaginer des nazis dans une aventure de cette envergure ? Leur absence est totalement justifiée, n'est-ce pas ? Un choix artistique des plus... surprenants. Indy se retrouve plongé au cœur d'une conspiration obscure et mystérieuse, liée à un culte ancestral autour d'une secte diabolique : les Thugs, cherchant les cinq pierres de Sankara pour leur déesse maléfique Kâlî. Le scénario astucieux de Willard Huyck et Gloria Katz regorge de rebondissements palpitants, d'énigmes captivantes et de scènes d'action spectaculaires. C'est un véritable exutoire exaltant qui met en lumière la face la plus sombre du monde d'Indiana Jones via une orientation très fantastique.


Steven Spielberg fait un virage radical en abandonnant le charme désuet et innocent de son concept pour plonger dans l'obscurité, mettant en avant le mal dans toute sa pureté. Il dépeint des scènes de sacrifices humains où des cœurs sont arrachés, de la torture infligée aux enfants, de la famine, de la mort... Rien de réjouissant en somme, et pourtant, le cinéaste parvient à tisser une aventure aussi radicale que drôle au sein de ce cadre funeste. Il déploie tout son talent pour créer une atmosphère immersive et angoissante, où la tension est palpable à chaque instant. Les décors exotiques sont suffocants, avec une jungle luxuriante où d'immenses chauves-souris sillonnent le ciel, le palais inquiétant de Pankot, la mine oppressante, et le temple souterrain des sacrifices. Nous sommes transportés dans un monde fascinant et sombre, empli de dangers et de mystères qui ne manqueront pas de nous donner des frissons. Les effets visuels sont tout simplement remarquables, témoignant du talent exceptionnel de l'équipe artistique. De la direction artistique de Roger Cain et Alan Cassie aux décors d'Elliot Scott, en passant par les costumes d'Anthony Powell et les maquillages de Connie Reeve, Peter Robb-King et Tom Smith, chaque détail est soigné avec minutie. La photographie captivante de Douglas Slocombe et Paul Beeson vient compléter ce tableau visuel saisissant. C'est grâce à ces maîtres de leur art que Spielberg parvient à offrir un spectacle visuellement parfait, qui insinue insidieusement le mal dans notre esprit, créant une atmosphère diabolique et immersive. Mais ce nouvel opus ne serait pas complet sans l'extraordinaire composition musicale de John Williams, qui dévoile une facette noire et inquiétante tout aussi captivante. Le talent du compositeur se manifeste dans sa capacité à saisir l'essence de l'obscurité qui se cache au cœur de cette aventure, à travers des notes sombres, graves et profondes qui intensifient le sentiment de danger imminent et de mystère profond. Les motifs mélodiques évocateurs, accompagnés de chœurs lugubres et de percussions hypnotiques, créent une dimension surnaturelle inquiétante qui met en valeur le culte millénaire et la puissance maléfique qui en émane, accompagnant ainsi parfaitement les moments les plus sombres du film.




  • C’est comme si on marchait sur des gâteaux secs.

  • Ouais mais c’est sûrement pas des gâteaux secs.



Les scènes d'action sont d'une spectaculaire diabolique, le rythme est complètement déchaîné. Après un générique d'ouverture jubilatoire avec notre chère Willie (Kate Capshaw) dans un cabaret situé à Shanghai, le spectateur est instantanément plongé dans l'ambiance grâce à une bagarre générale enivrante opposant Indy à Lao Che et ses sbires, qui se transforme rapidement en une fusillade endiablée, pour ensuite se métamorphoser en une course poursuite effrénée dans les rues de Macao. Le ton est donné et l'excitation atteint des sommets ! En parlant de sommets, à peine avons-nous repris nos esprits que voilà qu'Indy et sa bande se retrouvent contraints de sauter d'un avion en marche au-dessus de l'Himalaya, à bord d'un canot pneumatique (comme si c'était une chose tout à fait normale), pour ensuite dévaler à une vitesse folle une montagne et finir leur descente dans les chutes d'eau. Un moment complètement délirant qui nous laisse bouche bée. Et ce n'est pas tout, plus tard, nous sommes comblés par leur périple à travers une jungle hostile, où la pauvre Willie doit faire face à des reptiles, des rapaces et même des chauve-souris. Un véritable festin d'humour pour les amateurs de sensations fortes ! En parlant de festin, je ne peux m'empêcher d'éclater de rire à chaque fois que je revois la séquence du banquet organisé par le jeune maharadjah. C'est un véritable festival comique ! La pauvre Willie, accompagnée du jeune Demi-Lune (Jonathan Ke Quan), se retrouve face à des plats aussi repoussants que surprenants : des serpents surprises, des scarabées farcis, des soupes d'yeux et même des cervelles de singes en sorbet. Bon appétit, mes amis ! C'est un vrai régal pour les yeux (et l'estomac... gloups) !


On se délecte et on frissonne devant d'autres scènes emblématiques, comme celle où le grand prêtre Mola Ram (Amrish Puri) procède à un sacrifice humain en l'honneur de sa déesse. C'est une scène infernale qui évoque véritablement l'enfer sur Terre. Et puis, les affrontements se succèdent dans la mine, tandis que notre équipe tente de libérer les enfants. Spielberg se fait plaisir et se lâche complètement avec des péripéties absolument géniales qui ne nous laissent jamais le temps de reprendre notre souffle. Et que dire de la poursuite en chariot dans les mines souterraines, une véritable montagne russe orgasmique ! C'est comme si nous étions dans un parc d'attractions, vivant l'expérience d'un train fantôme infernal. Alors là, accrochez-vous bien, car on atteint le summum de l'excitation ! Une scène épique pour un des plus grands final ! Nos héros se retrouvent sur un gigantesque pont singe, suspendu entre deux parties de la montagne alors que Mola Ram et ses Thugs les encerclent. La tension est à son comble, la situation critique, mais Indiana Jones, fidèle à lui-même, est là pour sauver la mise. Dans un geste d'une audace où d'une stupidité incroyable, il ordonne à ses amis de s'accrocher fermement au pont, puis d'un coup de sabre bien placé, tranche les cordes comme si c'était du beurre, détruisant le pont dans un fracas retentissant ! Et là, c'est le grand plongeon pour les malheureux Thugs qui se retrouvent propulsés dans le fleuve en contrebas, infesté de crocodiles affamés, alors que le combat final débute. C'est jouissif, c'est démentiel, c'est le genre de moment où on lâche un grand "youhou !" et où notre cœur palpite d'excitation ! Ce film ne fait jamais les choses à moitié, c'est du pur plaisir d'aventure !


Outre son aspect divertissant, "Indiana Jones et le temple maudit" aborde également des thèmes plus profonds tels que la lutte entre le bien et le mal, la quête de la spiritualité et la force de l'amitié, offrant un équilibre parfait entre les moments d'action effrénée et les instants de réflexion, permettant ainsi au spectateur de s'investir émotionnellement dans l'histoire. Et pour cela, il peut compter sur un casting brillant, avec des performances mémorables. Harrison Ford est tout simplement génial dans le rôle d'Indiana Jones, incarnant à la perfection son charme et son humour sarcastique. Dans cette aventure mouvementée, notre cher Indy ne ménage pas ses efforts et se retrouve dans des situations toutes plus folles les unes que les autres. Quant à Kate Capshaw, elle apporte une énergie débordante au personnage de Willie Scott, une chanteuse de cabaret intrépide et malchanceuse qui se retrouve malgré elle entraînée dans cette dangereuse expédition. Bien qu'elle passe la majeure partie de son temps à crier et à se plaindre, je dois avouer que ce personnage me fait beaucoup rire. La relation entre Willie et Indy fonctionne à merveille, leur alchimie comique à l'écran apportant une touche de romance et de légèreté à l'histoire. C'est un véritable régal de les voir ensemble ! Vient mon préféré, le brillant Demi Lune, interprété par Jonathan Ke Quan. Ce personnage est à la fois attachant et débordant d'énergie, et malgré sa jeunesse, il se révèle être un allié inestimable pour Indy. Avec son intelligence vive et son agilité étonnante, Demi Lune apporte une véritable valeur ajoutée à l'équipe. Son insatiable curiosité et son courage indéniable font de lui un protagoniste fascinant. La relation entre Demi Lune et Jones est celle d'une véritable fraternité d'aventuriers, où complicité et camaraderie se manifestent à travers des moments drôles, des échanges dynamiques et des instants touchants. Un personnage mémorable au charme unique et à l'esprit vif. Et maintenant, place au grand méchant, l'infâme Mola Ram, connu sous le nom de l'arracheur de cœurs. Avec son regard sombre, son rire dément, ses peintures vaudou et ses pouvoirs magiques, il incarne un antagoniste sans compromis. Amrish Puri donne vie à ce véritable monstre terrifiant.



CONCLUSION :



Indiana Jones et le Temple maudit reste une véritable bombe cinématographique qui continue de me captiver après toutes ces années. Avec son scénario saisissant, ses décors frissonnants, ses performances solides, ses effets visuels remarquables, son ambiance inquiétante, et sa composition musicale envoûtante, le film s'impose comme un classique du genre aventure. Il offre un périple palpitant et mémorable, marquant un contraste saisissant entre l'aventure familiale et l'horreur.


Une expérience cinématographique à part entière, une pépite signée Spielberg - Lucas.




  • Si vous me voulez, Willie, vous savez où me trouver.

  • Cinq minutes. Vous serez à mes pieds dans cinq minutes !

  • Je dormirai dans cinq minutes !


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le 30 mai 2023

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