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The Kindness of Strangers... Film produit par Booba?^^ Gone girl bis?

Difficile de ne pas trop en dire; je crois que je ne spoile pas, sauf un mini détail:

_« Vanité des vanités, et tout n'est que vanité » (La Bible)
_« Depuis bientôt deux ans, le rappeur Booba (comme ce film) dénonce des pratiques commerciales trompeuses de certains influenceurs...» ( Ouest-France)

Encore un film sur les coulisses néfastes des réseaux sociaux.

Une influenceuse du net fait du tourisme seule en Thaïlande et tombe sur une autre occidentale hyper gentille, fan et aidante...l'une est blonde, l'autre est brune (encore).

Au sujet des écrans, je conseille un meilleur texte que le mien sur un court-métrage: 'Je suis nightout' (par Socrate).

J'ai commencé celui-là au hasard sur Shadowz, car "nouveauté" et j'ai bien marché.

Son atout essentiel pour moi: son montage. Qui rend le film totalement comprenhensible sans dialogues (j'aime ces films et montages)

Par exemple, toute la découverte de la maison est d'ailleurs sans dialogues du tout: une fille seule gère les lieux et pénètre un moment dans une chambre rouge enfer...(un labo photo).

J'aime les films compréhensibles sans son et dialogues: mais ici, les acteurs en surjouent parfois un peu...notamment leurs expressions faciales mais c'est pratique pour cette compréhension.

Et ça rappelle les selfies.

Par exemple, cette Cassandra Naud est très forte pour reproduire le jeu de regard et tête de requin soudain penchée en avant de Robert Patrick dans T2...

Je découvre en cherchant la photo de Cassandra Naud que son visage a vraiment sa tâche à la Gorbatchev (c'est un peu comme si je découvrais que Robert Hossein avait vraiment été balafré et boitant ou Kurt Russell borgne).

Le montage est assez rapide et divise le film en séries de prenants micro suspenses comme dans une série de micro court-métrages liés chacun à une période de temps...me laissant pas trop le temps de réfléchir, voire les improbabilités et de me poser trop de questions (je ne sais pas comment trop décrire cette vite emprise du spectateur par le montage).

Je me suis réveillé de/dans ma Suspension consentie de l'incrédulité seulement à des détails bancals à la fin...sur une plage. Là je me suis réveillé de l'hypnose prenante du film et me suis rendu compte qu'il m'avait aussi "bien baisé" (allusion à une scène du film...).

En détails bancals: par exemple, cette île soi-disant inconnue et soi-disant loin, n'est pas trop crédible; elle y arrive par un petit bateau (pas plus gros que celui de Tintin dans L'île noire).

J'ai aimé qu'au début, j'ai pensé finalement à tort, voir un navet à la found footage.

Puis il m'a surpris en bien.

J'ai aimé qu'à la fin, j'ai pensé voir venir un Gone girl.

Puis il m'a surpris en bien.

(...je me demandais si le film ne serait pas aussi influencé par la vraie affaire Amand Knox à qui la tordue ressemble...)

Vagues autres remarques:

  • Il a de bonnes scènes de pontons: pas gratuites du tout et de différentes atmosphères alors que c'est le même lieu. Bon exercice de style que réussit ce Kurtis David Harder (qui est aussi au montage; celui que j'aime, la force du film)
  • La villa qui semble réelle est tout simplement un bijou: la piscine bleu semble surmontée de deux ogives, encadrées de grandes baies vitrées ouvertes, donne au tout, une impression de diamant serti ! (...ou d'architecture en vagin?...je la propose à Théloma pour sa liste de maisons dingues).
  • Pour une fois, c'est un homme qui est victime de GHb et Soumission chimique (cette minorité statistique arriverait plus souvent qu'on ne le pense).
  • Pour la fin, j'aurais préféré que le maquillage d'un des personnages soit vraiment choquant et dénote d'une déchéance mais aussi force physique et de rage acquises...je ne veux pas spoiler mais j'aurais préféré que ce personnage ressemble à Gilliatt à la fin des 'Travailleurs de la mer' de Victor Hugo (dont Dupontel rêve d'en faire un film).
PierreAmoFFsevrageSC
8

Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste SHADOWZ: plateforme de screaming...arf arf

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le 25 avr. 2024

Critique lue 259 fois

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