Au débit ça craint puisque le réalisateur nous balade, partie de pêche, errance dans les marais sous la pluie. Puis vient la rencontre avec les frapadingues, et pendant presque une heure l'horreur va n'être pratiquement que psychologique, tout ça n'est pas mal mais reste moyen quand soudain la violence de la dernière partie rehausse le film d'un étage. Du gore "en veux-tu, en voilà", et si le premier bricolage n'est pas trop visible, le second est complètement diabolique. Il est rare qu'un film d'horreur provoque autant de tension, à ce point que certaines scènes resteront longtemps en mémoire. De plus le film se montre original avec des comportements assez rares comme quand Farès accepte de montrer son cul aux tarés, ou en nous montrant comment fonctionne ce couple, en fait un gros beauf et une femme de tête, parions qu'ils ne resteront pas longtemps ensemble.