Est-ce que je suis un fanboy hardcore incapable de voir un défaut dans un film de Nolan ? Peut-être. Ou, est-ce que Nolan est un des plus grands réalisateurs de l’histoire du cinéma ? J’opte plus pour cette hypothèse.
Interstellar est l’une des plus grandes expériences cinématographiques auquel j’ai assisté. J’avais vu le film au cinéma à l’époque, et à défaut d’avoir tout compris, j’avais vécu trois heures d’extase totale dans un film visuellement sublime et plein d’émotion.
Interstellar, c’était aussi mon premier Blu-Ray. C’était le film qui m’a forcé à collecter les Blu-Ray tout simplement parce qu’il faut absolument le voir en haute définition avec un son optimum pour bien vivre l’expérience sensorielle qu’est Interstellar.
A la fois un film d’anticipation, un magnifique film sur la famille et une odyssée spatiale grandiose ce film est un véritable chef d’œuvre qui marque le spectateur encore une semaine après l’avoir vu.
On ne voit pas les 2h45 passer. A aucun moment, on ne s’ennuie, le film a toujours quelque chose à raconter, toujours des explications à donner, toujours de l’émotion à offrir. Passer un cap dans le film, je dirai, au bout d’une heure trente, on est comme aspiré dans un trou noir où il est impossible de détacher tellement l’émotion est à son summum.
Visuellement, Interstellar est grandiose. L’immensité de l’espace est incroyablement retranscrite, les différentes planètes proposent des visuels incroyables, notamment la planète de Mann et la scène du trou de verre demeure l’une des plus spectaculaires que j’ai vu au cinéma. Nolan manie parfaitement le concept de gravité pour offrir des scènes aux cadres insolites et surprenants. Les scènes sur la Terre sont elles aussi très belles, les nuages de poussières sont assez incroyables et les dix dernières minutes proposent aussi des idées de visuel encore jamais vu (la partie de base-ball). En bref, on s’en prend plein la gueule avec Interstellar.
Au niveau de l’émotion. Même si le récit reste assez basique avec un père qui aime ses gosses, on reste impliqué dans le propos. La raison pour laquelle la Terre se meurt est très réaliste. La Terre n’a plus rien à offrir car ses ressources ont été vidées par l’homme. Le blé, les patates, tout cela ne pousse plus et bientôt l’homme mourra de faim ou d’asphyxie à cause de la poussière. L’homme est responsable de sa fin et voir le personnage de Cooper se débattre corps et âme pour sauver ses enfants, c’est beau !
Les acteurs sont incroyables, Matthew McConaughey en tête. Anne Hathaway, Michal Caine, Jessica Chastain, même la gamine est excellente. Et y a un acteur surprise que j’étais très content de voir là, mais pour éviter de spoiler ceux qui n’ont pas encore vu ce chef d’œuvre, je me tairai (et si vous avez pas vu ce film, foncez pauvres fous).
Et puis la musique ! Je l’ai dit mille et une fois, mais Hans Zimmer est un génie. Je veux dire, à chaque fois que Zimmer compose quelque chose pour Nolan, le gars donne des partitions de dingue et le travail qu’il a fait sur Interstellar est sûrement l’un des plus aboutis avec l’OST d’Inception.
J’entrerai pas dans un flot de théorie pour parler de la fin. J’ai mon interprétation, je serai ravi d’en parler mais pas dans une critique, ça serait trop long. Mais tout ça pour dire, que je trouve la fin incroyable (comme tout le film) et qu’elle est cohérente. Après, fallait s’y attendre de la part de Nolan, il adore faire des fins ambigües mais personnellement, je suis toujours ravi d’analyser ses films pour comprendre ses fins.
Enfin bref, Interstellar, c’est typiquement le genre de film qu’il faut voir dans d’excellentes conditions pour vivre une expérience unique. Ce film est incroyable, c’est probablement le film qui m’a convaincu que Nolan est un génie à part entière. Bref, un chef d’œuvre.