Dès les premières minutes du film, ça partait mal. Il ne faut jamais avoir conduit une voiture avec un pneu crevé pour croire qu'un véhicule garde son adhérence comme si de rien était et permet, dans cet état, une course-poursuite avec un drone militaire. Ce même drone est piraté en direct, en moins de dix secondes, via un ordinateur portable à l'aide d'une connexion sortie de nulle part. Voilà qui donne une idée du respect des contraintes techniques, physiques et scientifiques. C'est du grand n'importe quoi durant ces trois longues heures que durent le film.
Aux inexactitudes, absurdités, mysticisme, aberrations diverses et naïveté générale, il faut rajouter les multiples et insupportables scènes larmoyantes destinées à vous tirer une larme en mode Hollywood. Je n'ai ressenti, absolument aucune émotion. Interstellar est, ni plus, ni moins, le pire film de science-fiction qui m'ait été donné de voir ces derniers années. A noter que Matt Damon est toujours aussi insipide.
Les images sont jolies, certaines scènes d'actions intenses tiennent bien en haleine. C'est là, les seuls points positifs que j'y ai trouvé. Du coup, ça fera 2/20. Allez on oublie, suivant !