Il y a différent type de blockbuster, si j'ose et qu'on me pardonne d'employer ce terme :
les classiques comme Lucas ou Spielberg, qui on apportés les codes standards malheureusement pris et repris à en vomir par l'industrie du cinéma, ceux de Bay, destiné aux décérébrés en manque de sensation forte et de placement publicitaire, ou encore ceux de Cameron qui où, sans effet spéciaux, il ne resterait pas grand chose.
Et bien d'autre qui ne me donne guère envie de citer.

Mais, parfois, il y a un autre type de film à gros budget qui émerge, de l'ordre d'apparition de plus en plus rare soyons honnête, et Nolan a prouvé dans son Interstellar qui ne se trouvait plus entre deux catégorie mais bien dans la deuxième, celle qui apporte non pas de la fraîcheur, comme certains le pensent, mais plutôt comme ces prédécesseurs l'on fait avant lui, une vision de ce que doit être le cinéma, au delà de l'écran, au delà du divertissement, au delà du fait d'être tout simplement sur un support en tissu ou en cuir en position assise à recevoir du réfléchissement lumineux, au delà même de ce qu'est le cinéma, c'est nous transposer.

Nous transposer, et il y arrive, bien sûr pas que par une malicieuse expérience de relativité, d'espace, de temps, de causalité et de possibilités mais par un savant mélange de tout ça, accompagné d'éléments auquel nous pouvons nous identifier comme cette relation père-fille, l'espoir, l'altruisme, l'instinct de survie, la solitude et parfois des concepts philosophiques encore plus poussés qui nous font prendre recul sur ce qui est l'humanité.

Voilà ce qu'est Interstellar, en partie et bien plus encore, un mélange de concepts de physique quantique, de relativité général, de philosophie, de sociologie, d'anthropologie, un lieu et un instant ou sciences exactes et sciences humaines se rencontre et ne font qu'un.
Mais un film qui toucherai presque la perfection, tout simplement parce qu'avec une telle ambition ce n'est pas possible.
Un film qui ne fera pas l'unanimité. Un film qui vous faudra voir et revoir. Un film qui se retrouvera sur la liste bien trop courte des intemporels.

Un film que fera fantasmer vos enfants parce que vous avez eu la chance d'aller le voir au cinéma...
Aurèle_Chastell
9

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Créée

le 7 nov. 2014

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