Un voyage émotionnel grandiose mais imparfait. Interstellar, film de l'année ?
Comme chaque film générant une attente immense comme ce fut le cas ici pour Interstellar, il y a des déçus. Cependant, bien que les avis soient mitigés à la fin de la projection, on ne peut qu’être émerveillé par ce chef-d’oeuvre, bien qu’imparfait, que Nolan nous offre. C’est Noël avant l’heure !
Chirstopher Nolan, et son casting magistral, nous propose un voyage émotionnel grandiose où le spectateur va de surprise en surprise. Ce film explore les limites à la fois spatiales et temporelles qu’offrent l’univers et nous fait nous rendre compte que le temps est sacrément important et qu’il n’est pas envisageable de le gaspiller. Il s’agit également d’une histoire sur l’humanité et le désir de l’homme de contrôler son destin.
La bande-son de Hans Zimmer joue un rôle très important dans ce film permettant de décupler les émotions. La bande-son permet également de sublimer un choix de casting exceptionnel. Bien que Nolan n’est pas réfléchi aux acteurs avant la fin de l’écriture de son scénario, il semblerait que le rôle principal (Cooper) soit réalisé sur-mesure pour Matthew McConaughey, avec son image de cow-boy sarcastique et sensible.
Mais il est question aussi d'un film imparfait. Le film est ambiteux, trop même. Interstellar est assez complexe dans sa compréhension, notamment pour ce qui concerne tous les termes scientifiques liés à l’astrophysique pouvant faire décrocher certains spectateurs.C’est un film scientifique mais sans effort de vulgarisation. A cause de cela, selon les spectateurs, le film peut être très bien accueilli comme fortement rejeté, d’autant plus que le film ne s’appuie pas sur un scénario si original que ça. Enfin, il s’agit également d’un film un peu trop mégalomane sur les bords tant la suprématie de l’Homme, avec certes ses défauts, est étalée.
Au final, Christopher Nolan nous offre un chef-d’oeuvre, certes imparfait mais grandiose, sur l’humanité et la notion du temps.
Rendez-vous le 5 novembre.