De Nolan, j'ai déjà vu de tout : du très bon comme du beaucoup moins, voire même du carrément mauvais (à mon goût).
J'attendais donc Interstellar avec grande impatience, mais aussi avec une petite pointe de peur, peur qu'il ne gâche à nouveau ce qui aurait pu être bien meilleur. Comme à mon habitude, et résistant à l'envie d'en savoir plus sur ce film qu'il me tardait de voir, j'ai évité les spoilers et même toutes les infos possibles, si futiles soient-elles.
Premières images, premières minutes de film... Me voilà réconforté ! J'aime ce que je vois, et je peux m'installer confortablement et profiter du spectacle que je trouve, soit dit en passant, de grande qualité.
J'aime beaucoup le jeu de McConaughey, et un peu moins celui de Anne Hathaway (toujours eu du mal). Je suis heureux de retrouver M. Cain, mais je n'en dirait pas autant de Matt Damon. Un casting mitigé donc, mais assez plaisant dans l'ensemble (thank god, c'est McConaughey qui est omniprésent et non Hathaway).
Jusqu'ici tout va bien donc, et cela a été comme ça sur la grande majorité du film, jusqu'à ce que l'on entre dans la dernière partie. Les quelques petits détails qui m'avaient déplus prennent alors toute leur importance. Je craignais à nouveau les dérives à cause de tout ce qui tournait autour de la chambre de Murphy, et cela n'a pas loupé... Pourquoi ?! Pourquoi fallait-il que Nolan(s) fasse(nt) ça ?!
J'avais tout aimé, je n'avais vraiment pas envie de voir cette belle toile dépeinte jusque là recouverte d'une couche extravagante, disgracieuse et totalement incompréhensible à mes yeux.
Je me sens comme un enfant devant une boite de cookies, plein de joie et d'allégresse, qui se rend compte en l'ouvrant qu'il s'agit en fait de cookies aux raisins et non aux pépites de chocolat.
Cette fin c'est mon raisins sec à moi, et franchement, il rend le reste du gâteau bien amère (si bon fût-il à l'origine).