La théorie du paradigm shift permanent.
Tout commence par l'enfer sur Terre. La réalité des changements climatiques de la planète nous jette aux yeux 25 fois par seconde les grains de poussière mortifère de son effroyable ignominie. Monsieur Nolan ne veut pas rester seul avec ses angoisses et nous propose des les partager avec lui. On accepte, assez piteux il faut le dire, car le dernier rapport du GIEC nous avait mis le pistolet sur la tempe, et nous feignîmes de ne rien voir. Pour que les choses soient claires une bonne fois pour toute, Christopher Nolan à pris le soin de charger le barillet, d'armer le déclencheur et nous met directement le pistolet dans la bouche. Cela explique sans doute pourquoi on a du mal à respirer pendant près de 3 heures.
La thérapie est tellement efficace qu'elle transformerai immédiatement un consortium d'actionnaires Texans de forage de gaz de schiste en une armée d' éco-warrior.
En un film, Christopher Nolan est plus efficace que 40 années d'écologie politique en ce bas-monde. On sent le monde crever, et c'est avec le goût âpre des ignobles tempêtes de poussière que se termine ce long postulat du désenchantement terrestre. Mais il fallait bien en passer par là pour se préparer à la suite. Car ce qui suit est alors le début de l'aventure spatio-temporelle la plus chialante et la plus stupéfiante de toute l'histoire du cinéma. On va mettre le compteur de franchise à 100% sur notre bot à fanboy : Nolan poutre tout de À à Z, de l'Alpha à l'Oméga, de zéro à l'infini. C'est simple ce film est une énoÔorme TUERIE.
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