Ça fait des mois que je voulais le voir, il a fallu attendre d'être malade et d'avoir enfin le temps (et surtout l'envie) pour me le mater.
Je préviens tout de suite, j'adore tout ce qui se rapproche de l'espace. Star Trek, Stargate, Star Wars. La liste est trop longue pour que je puisse la détailler ici.
Depuis tout petit, j'ai toujours été tourné vers la science fiction, une catégorie qui permet de faire un peu tout et n'importe quoi, et surtout de faire rêver petits et grands. Alors bien sur, je ne serais pas totalement objectif, mais en vrai, qui l'est ? Certains l'aimeront parce que c'est Nolan. D'autres le détesteront d'emblée parce que justement, Nolan. Beaucoup de monde ne l'aimeront pas, parce que c'est un film à gros budget, et qui a fait beaucoup de bruit. Bref, je continu ou vous avez compris ?
Comme d'habitude lorsque je me pose devant quelque chose qui est critiqué, j’essaie de faire abstraction de tout ça. De me focaliser sur le film et pas sur ce que tout le monde en dit. Que ce soit en mal comme en bien d'ailleurs.
Interstellar nous fait voyager. Nous fait prendre conscience de ce que l'on est. Rien. Que notre temps sur cette planète est compté. C'est une véritable épopée que le film nous fait vivre. On est comme absorbé par l'action, avec ces passages de grands bruits, puis rien, le silence. Le silence de l'espace, de l'immensité.
Oui, on est tout petit.
On prend aussi conscience que l'on ne sait rien. Que l'on a beau penser avoir une technologie de pointe, on a déjà du mal à aller se balader vers Mars. Que pour sauver l'humanité, il faut forcément qu'une autre race, plus évoluée, forcément mystifiée, nous vienne en aide.
Peut être que scientifiquement parlant, Interstellar n'est pas au point. Mais en soi, on s'en fou. Vraiment. La science fiction n'est pas faite pour être rationnelle. Sinon en vrai, il n'y en aurait pas. On ferait des films sur quoi, la lune ? Non, c'est bon. Il faut tricher, inventer, prendre des raccourcis. Et ça, Interstellar sait bien le faire.
En définitive, la BO et la réal, avec les passages dans l'espace, m'ont vraiment immergé.
J'ai pas vu le temps passer. C'est beau d'arriver à rêver encore comme ça.